jeudi 29 avril 2010
Super Mario Crossover
Dans la jungle des remakes de fan et des hacks de Rom, voici que se fraye un chemin le talentueux explodingRabbit avec un Super Mario Crossover recréant à merveille le titre phare de Nintendo avec pour protagoniste principal Mario, mais aussi Link, Megaman, Bill Jr, Samus ou encore Simon de Castlevania. Le jeu est identique à l'original, mais l'ajout de chaque personnage avec ses caractéristiques propres permet de redécouvrir les niveaux peuplés de tortues et tuyaux sinueux avec de nouvelles perspectives. Ainsi, Samus peut se rouler en boule et déposer des bombes, Simon possède un double saut, Link peut attaquer en piqué ou vers la haut...Cerise sur la madeleine, au début de chaque level, la sélection du personnage permet de choisir la meilleure option pour franchir les embûches qui se présenteront. Notez aussi que la musique change selon le personnage ( avec des thèmes dédiés ) et que la réalisation est en tout point irréprochable. Allez y tout de suite, par exemple sur Newgrounds.
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mercredi 28 avril 2010
Graphistes en herbe: voilà un tutorial.
Bon, Sleep is Death est sorti depuis plusieurs jours et les réactions sont assez éloquentes, mais beaucoup de joueurs sont limités par l'aspect graphique du jeu. Heureusement, Shannon Galvin, graphiste chez Maxis ( electronic Arts ) depuis 1994 jusque Spore et maintenant chef designer pour The Witness, le prochain jeu de Jonathan Blow, s'est attelé à la dure tâche de fournir des tilesets et autres objets pour le projet de Jason Rohrer. Téléchargeable pour les possesseurs d'une licence, le pack comprend de quoi illustrer bien des histoires et cette fois ci de bien plus jolie manière.
Ce qui est plus inattendu, c'est le fait que Shannon avec Jason a publié un diaporama tutorialisant où il explique comment transformer de simples pixels en éléments de décor ou en personnages, avec sens du détail et ombres portées, le choix de la représentation étant la perspective faciale. C'est très instructif et pour une fois très clair, et cela devrait servir à tout graphiste désireux de se distinguer.
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vendredi 23 avril 2010
Ouvrez les fenêtres...
Bon c'est vendredi et c'est plutôt calme en ce moment ( c'est vrai qu'entre les volcans qui toussotent et bleus qui euh...bref ), donc vous aurez bien le temps de vous immerger dans quelques chronophages bien sentis, si possible au bureau, bien planqué derrière son écran.
Pour commencer, voilà un jeu commun de Jesse Venbrux et Joel de Ludosity, Shoot Stop Lollipop, petit projet élaboré pour le Global Game Jam de Copenhague de cette année. Ce petit titre sans prétention n'est pas vraiment terminé et ne le sera certainement jamais, mais il montre encore une fois les talents de designer et de concepteur de l'équipe: le joueur contrôle une drôle de limace qui peut sauter, tirer des projectiles et arrêter le temps, rien que ça. But du jeu: arriver jusque la sucette. Comment? En tirant sur des obstacles pour s'en servir comme plate-forme ( en freezant leur mouvement ) afin de franchir précipices et monticules. L'idée est géniale mais la réalisation très sommaire et le level design inégal.
Dans le même esprit, Enough Plumbers combine l'hommage à Super Mario et aux casse-têtes chéris qui pullulent sur les hébergeurs de jeux flash. Sorte d'amélioration d'Enough Marios, créé à l'occasion du Global Game Jam par Glen Forrester. Le but est ici identique au titre précédent, à savoir arriver jusqu'au drapeau final. Sauf que plutôt que de gagner des points à chaque fois que l'on ramasse une pièce, un clone de Mar..du plombier se créé et vient occuper l'espace comme si de rien n'était. Au début c'est amusant mais sans grand intérêt mais très vite on comprend que ces clones ont un rôle à jouer dans l'achèvement du tableau. En effet, les boules de feu, interrupteurs malicieux et blocs solides ne sont pas les seuls obstacles à franchir, il faudra également utiliser ses homoncules italiens pour espérer pouvoir progresser. Ici, c'est le level design qui prime, mais la réalisation est sans faille, comme le plaisir ressenti après quelques tableaux franchis.
Thanks Tanks! Trailer from isaacwilliams on Vimeo.
Dans un autre registre, voici Thanks Tanks, un RTS horizontal plutôt original et ardu, mettant en scène des tanks qui s'affrontent sur des terrains au relief escarpé. Tous les véhicules sont gérés par une semi-IA qui gère l'attaque, le repli ou la défense, mais également la capture des spots primordiaux à la victoire, à savoir les puits de monnaie et les usines. Chaque usine permet la construction de nouveaux engins, modulables à souhait et entre chaque phase de jeu la boutique permet de convertir ses points de prestige dans un nouveau canon, un nouvel essieu ou un habitacle plus résistant. C'est assez difficile mais assez prenant, il est souvent impératif de bien combiner les tanks afin de privilégier l'offensive, la conquête ou la rapidité. Les graphismes sont simples et clairs, peut-être ce qu'il faut exactement pour bien s'énerver avant de partir en week-end.
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lundi 19 avril 2010
Sleep Is Death (Geisterfahrer)
Il est sorti! Sleep is Death, le dernier projet de Jason Rohrer est enfin disponible en téléchargement (payant), pour deux personnes en utilisation simultanée. J'en avais déjà parlé le mois dernier et il n'y a finalement pas grand chose à ajouter, si ce n'est qu'il vous faut l'essayer pour découvrir une nouvelle expérience de jeu. Quant aux premiers commentaires et présentations de storyline, ils sont élogieux et montrent la richesse du moteur, ainsi que le goût avéré pour la nudité et les situations adultes. Je me sens bien seul et ma bourse est bien mince, aussi si vous possédez ce logiciel et souhaitez partager votre expérience, mailez moi et peut-être qu'un feedback pointera le bout de son nez d'ici quelques semaines.
jeudi 15 avril 2010
Action Fist ( SFW )
Beau Blyth, le créateur du sympa Fish Face, vient de nous pondre un bon vieux jeu de shoot à la Metal Slug, le bien nommé Action Fist. Ca commence traditionnellement par la sélection du personnage et une explication sommaire des commandes et après une courte et drôlatique présentation, on commence à viander du robot. Le premier niveau semble classique mais rapidement on se rend compte que le titre recèle des qualités insoupçonnées: modes de jeu différents, boss impressionnants, musique entraînante et rejouabilité de rigueur, deux personnages étant cachés ( et deux modes de difficultés, mais on peut inviter un pote pour casser du streumon ).
La gestion des power-ups est elle aussi bien intégrée, avec un système d'armes qui font plus ou moins de dégâts selon les types d'ennemis ( déterminés selon leur couleur ). Seul reproche, si on apprécie le caractère nostalgique d'Action Fist et son humour, on pourra lui reprocher son manque d'innovation réelle, mais très honnêtement cela ne devrait pas vous empêcher de télécharger et d'apprécier le logiciel. Et pour le prix...
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mardi 13 avril 2010
C'est la Wii qu'ils préfèrent
La console familiale de Nintendo a su s'imposer sur différents tableaux depuis sa sortie: Jeux solo, à plusieurs, musicaux, entraînement sportif... ( avec of course la tonne d'équipements qui vont avec ) et ravi également les fans de retro gaming et d'indie gaming en proposant des titres phares de la scène indépendante. L'annonce conjointe hier de Golgoth Studio et de Joakim Sandberg de porter Noitu Love 2 sur la Wii et de le distribuer via le Wiiware permet de rappeler que d'autres projets importants vont voir le jour prochainement et rejoindre les World of Goo ou Cave Story au panthéon du genre.
Petit retour sur le Noitu Love 2, suite de euh...ah oui Noitu Love, cette histoire de ninja résistant à l'invasion de robots est spectaculaire et propose un gameplay très riche et dynamique, avec son personnage pouvant agir de différentes manières selon les situations ( attaque, combos, sauts et wall jump, défense, projection...) et surtout une vitesse d'action décoiffante. En plus l'environnement est très coloré et les sprites énormes. Une démo est disponible mais le premier épisode est quant à lui gratuit, dans tous les cas le plaisir est au rendez-vous.
La Mulana est l'adaptation "HD" du titre homonyme, hommage poussé aux vieux jeux MSX style Maze of Galious. Ce jeu de plateforme exploration qu'on ne présente plus fait preuve d'un véritable culte et son adaptation sur la console japonaise est attendue avec beaucoup d'impatience. Une nouvelle vidéo de gameplay a été publiée récemment et la comparaison entre les versions risque de faire saliver encore plus dans les chaumières.
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vendredi 9 avril 2010
C'est horrible!
Dr Horrible est une comédie musicale créée par Joss Whedon ( Buffy contre les vampires, Astonishing X-Men...) et sa petite famille. Elle met en scène le protagoniste principal, l'éponyme Dr Horrible, campé par Neil Patrick Harris ( How I met your mother, Starship Troopers...), qui comme tout supervilain digne de ce nom commet exactions sur exactions et lutte contre son ennemi séculaire, Captain Hammer ( Nathan Fillion, aucun lien de parenté ), même au niveau sentimental car Penny ( Felicia Day ) se positionne entre les deux. Montée comme un projet semi-pro durant la grève des scénaristes hollywoodiens, cette fiction puise son inspiration dans les comics et les séries feuilletonnantes qu'affectionnent le créateur de Firefly. Bon et le jeu dans tout ça? Eh bien il n'existe pas vraiment, en fait Doctor Octoroc a modélisé toute la pièce en trois actes au format 8-bits, style NES, chansons à l'avenant. Si vous avez envie d'admirer le trailer, rendez-vous ici, vous pourrez également télécharger les titres musicaux sur cette même page.
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jeudi 8 avril 2010
Quelques passe-temps...
L'actualité n'est pas des plus riches actuellement, alors revenons sur quelques petits titres qui sont sortis dernièrement et qui devraient vous occuper quelques heures.
Commençons par Tiny Castle, hébergé chez Nitrome, déjà connu pour son Icebreaker: ici, rien qu'un niveau, mais quel niveau, à franchir pour gagner: le joueur contrôle un petit chevalier devant libérer un prisonnier et déjouer les pièges, tout en affrontant les créatures peuplant les escaliers et les couloirs. C'est tout mignon et des surprises surviennent, surtout lorsque l'on pense avoir franchi une étape importante: le décor se transforme, l'eau envahit l'écran...très mignon.
Synopsis Quest est un casse tête aux allures de RPG: plusieurs tableaux reprennent les poncifs des JRPG, au joueur d'effectuer une manoeuvre lui permettant d'accéder à l'épreuve suivant. C'est plutôt simple et tout ceux qui ont commencé leur éducation vidéoludique il y a 20 ans retrouverons les mécanismes de l'époque. 25 tableaux sont au rendez-vous, dont le dernier qui présente uniquement la fin du jeu...mais est-ce la vraie fin?
Enfin, Run, Jesus, Run est peut-être le moyen le plus rapide pour se mettre dans la peau de Jesus Christ: A peine sorti du berceau, il doit en 10 secondes accomplir des "miracles" pour que ses apôtres puissent partager son dernier repas, avant l'inévitable crucifixion. 10 secondes, cela peut paraître court pour marcher sur l'eau, guérir les lépreux et multiplier les pains mais ici c'est suffisant et c'est moins pénible qu'une bonne messe dominicale au mois de janvier dans une église non chauffée.
Commençons par Tiny Castle, hébergé chez Nitrome, déjà connu pour son Icebreaker: ici, rien qu'un niveau, mais quel niveau, à franchir pour gagner: le joueur contrôle un petit chevalier devant libérer un prisonnier et déjouer les pièges, tout en affrontant les créatures peuplant les escaliers et les couloirs. C'est tout mignon et des surprises surviennent, surtout lorsque l'on pense avoir franchi une étape importante: le décor se transforme, l'eau envahit l'écran...très mignon.
Synopsis Quest est un casse tête aux allures de RPG: plusieurs tableaux reprennent les poncifs des JRPG, au joueur d'effectuer une manoeuvre lui permettant d'accéder à l'épreuve suivant. C'est plutôt simple et tout ceux qui ont commencé leur éducation vidéoludique il y a 20 ans retrouverons les mécanismes de l'époque. 25 tableaux sont au rendez-vous, dont le dernier qui présente uniquement la fin du jeu...mais est-ce la vraie fin?
Enfin, Run, Jesus, Run est peut-être le moyen le plus rapide pour se mettre dans la peau de Jesus Christ: A peine sorti du berceau, il doit en 10 secondes accomplir des "miracles" pour que ses apôtres puissent partager son dernier repas, avant l'inévitable crucifixion. 10 secondes, cela peut paraître court pour marcher sur l'eau, guérir les lépreux et multiplier les pains mais ici c'est suffisant et c'est moins pénible qu'une bonne messe dominicale au mois de janvier dans une église non chauffée.
mardi 6 avril 2010
Jouons aux cartes...
Elements est un peu la version condensée des battle card games, style Magic the Gathering ou Yu Gi Oh, en version informatisée uniquement et gratuite, se focalisant sur le jeu pur plutôt que sur la rareté des cartes ( et leurs côtes ). On y joue de manière classique, tout d'abord en posant des producteurs d'énergie puis au fur et à mesure des tours, des cartes de créatures ou d'effets qui servent à venir à bout des 100 points de vie de l'adversaire. 12 éléments sont disponibles pour construire son deck ( plus un neutre ), chacun ayant sa spécialité: attaque pour le feu ou la glace, nécromancie pour la mort, manipulation du deck pour le temps...Bref, de quoi composer des combos bien sympathiques et dévastatrices. Toutefois, la lecture du wiki laisse à penser que les decks les plus simples sont les plus efficaces et cela semble vérifier dans le jeu contre l'AI, assez linéaire mais plutôt difficile arrivé à la cinquième quête. Ce tutorial déguisé vous permet de débloquer le panneau de jeu et toutes ses fonctionnalités, depuis la modification du deck de base jusqu'à l'oracle, qui une fois par jour peut apporter sa bonne fortune. Le PVP est assez prisé et les adversaires agressifs, autant dire qu'il faut se forger un bon jeu avant de s'y frotter ( quitte à attendre d'améliorer ses cartes, arrivé à un certain niveau ). Les récompenses de victoires elles sont assez limitées, la monnaie empochée dépend du niveau de santé en fin de partie et une loterie détermine le nombre de cartes gagnées, dont les fameuses rares qui ne sont accessibles que par ce biais. Attention, ce jeu peut être très prenant et risque bien d'enflammer les esprits, si ce n'est par sa difficulté et la lenteur de progression, somme toute relative au temps passé. Si vous préférez un jeu plus pépère, vous pouvez vous reporter vers GUBS, adaptation d'un jeu de cartes en carton, qui lui se joue à 4 et qui est plus proche d'un bon vieux Mille-Bornes. Un autre genre, mais tout aussi distrayant.
Enfin, signalons le jeu propriétaire de Kongregate, Kongai, qui oppose trois ou cinq protagoniste par joueur, une sorte de beat them Up au tour par tour, un peu difficile d'accès...d'ailleurs trop pour moi, mais vous pouvez aller y faire un tour.
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vendredi 2 avril 2010
Mount and Blade Warband
Suite(?) du fameux Mount and Blade, Warband reprend le même principe que son prédécesseur mais avec plus d'ambition et peut-être plus de succès. On se souvient du looooong développement du premier épisode et de sa beta gratuite qui a longtemps hanté les disque durs des premiers fans. A sa sortie, le jeu avait déjà pris un certain retard au niveau des graphismes mais a su s'imposer comme simulation médiévale avec ses batailles d'ampleur et l'univers cohérent créé.
Le but reste le même: agrandir son territoire en affrontant en ligne des armées de plus en plus importantes. Mais pour l'occasion, de nombreuses améliorations ont été apportées: Ravalement de façade bienvenu, au niveau du terrain et des protagonistes, nouvelles actions ( mariage de raison, vassalité des compagnons, combat amélioré avec parade automatique...) et nouvelles raisons de s'y attarder pendant des heures.
Le jeu est habituellement vendu à moins de 30 €, toujours en version anglaise mais une démo complète devrait vous donner une bonne opinion de ce jeu original et prenant. Les beta gratuites du premier opus se trouvent encore sur le net, je vous recommande d'y jeter également un oeil pour se rendre compte de l'avancée de la série.
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jeudi 1 avril 2010
CGDC#7, Interactive Fiction, and so on...
Les fictions interactives ou Interactive Fictions en VO existent depuis l'aube de la micro informatique ludique et constitue un genre encore très apprécié des aventureux n'ayant pas besoin d'une interface graphique et de pointeur de souris pour résoudre des énigmes ou sauver une princesse. Avec des représentants comme Zork, The Pawn ou Time and Magik, le genre a su captiver une assemblée d'aficionados et a pu "résister" aux avancées du genre, d'abord avec les premières interfaces en point and click, jusqu'aux épopées en 3D. Dernièrement, Jayisgames via Casual Gameplay et Armorgames sont lancé leur septième compétition visant à récompenser un titre de ce genre. Bon, les lauréats ont été récompensés au mois de février mais le blog n'existait pas encore et ça me donne une raison de parler des IF, alors...
Grand gagnant de l'épreuve, Hoosegow par Ben Collins-Sussman et Jack Welch met en scène un prisonnier devant échapper à sa prison et à la potence, dans le Far West du 19ème siècle. Inutile de s'étendre sur le gameplay, tout se fait en tapant des ordres entre deux descriptions de scènes ( assez longues et détaillées ) comme tout bon représentant du genre.
Si l'environnement ne vous sied pas, vous pourrez toujours préférer une aventure dans l'espace ou dans un univers fantaisiste. En tout cas, si le genre vous est inconnu ou si vous vous souhaitez approfondir vos connaissances en la matière ( ou tout simplement découvrir de nouveaux titres en plus des classiques du genre, vous pouvez vous rendre ici.
Merci à HOTU pour le seul screenshot disponible et valable pour tous les IF!
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