mardi 29 juin 2010

TigSource new Competition



Après les fabuleux Demakes ou Assembly, voilà la nouvelle compétition lancée par l'excellent site TigSource: A Game by Its Cover. Le principe est simple et ouvert à tous les game makers: Créez un jeu complet ( ou du moins fonctionnel ) en vous inspirant d'une jaquette de jeu qui n'existe pas. De nombreux exemples de telles jaquettes sont présentes sur le forum du site, mais on adorerait que les créateurs s'inspirent de celles présentes sur SomethingAwful...Vous avez jusqu'au 31 juillet pour proposer vos oeuvres et d'accéder peut-être à la gloire, de véritables gemmes ont vu le jour grâce aux efforts communautaires. By the way, it's in english but you should have no problem doing that. Hang on to your keyboards!

Le 13ème festival du jeu indépendant...



Ouvre ses portes mais pas tout de suite. En attendant, l'appel à candidature pour les jeux qui y seront soumis au vote est lancé, à vous de proposer vos titres et d'aller défendre ses couleurs à San Francisco en mars prochain. 50 000$ récompenseront les grands vainqueurs dans la catégorie générale ou étudiante, avec en plus l'opportunité de côtoyer toute la profession et pourquoi pas de s'acoquiner avec des distributeurs.
Cette année, une section mobile s'ouvre et la section expérimentale se voit développée, catégorie jusqu'alors réservée aux projets lo-fi et baroques. Je vous invite à vous rendre sur le site officiel de la GDC pour obtenir de plus amples informations, mais dépêchez vous, la clôture s'effectue cet automne...

mardi 22 juin 2010

News et autres apéritifs...



Bon, on ne va pas épiloguer sur les affaires footballistiques ( grève, licenciement, démission, récession...ça ressemble au plan de restructuration de la PME du coin ), sur l'affaire Ribéry ou l'E3 ( j'y suis pas, le prix du stand équivaut à 3 jours de salaires de Fabrice Evra, j'ai pas les moyens...), sur la World Cup ou sur la fuite de pétrole au large des USA. En fait l'actualité est plutôt calme en ce moment et j'aurais très bien pu vous parler de jeu x ou jeu y...mais non.
Je préfère parler de l'actu périphérique des jeux indé. Pour le moment. On commence avec nos amis de PixelProspector qui ont finalement sorti leur site officiel ( en plus de l'indev ). Au menu, des freewares, des remakes et plein d'info sur les jeux indés gratuits, toujours par la même talentueuse équipe. Bookmarkez moi ça tout de suite...
Tant que vous y êtes, allez faire un tout sur IndieDB, extension de ModDB, consacré aux...jeux indé! Incroyable! Pour le coup, la liste des titres est exhaustive, combinant mods, remakes, freewares ou sharewares, en développement ou sortis. Ca vaut le coup d'oeil et les catégories sont telles qu'il est quais impossible de ne pas trouver le renseignement souhaité.
Rayon jeux, signalons la mise à jour de Desktop Dungeons, qui inclue pas mal de modifs, comme un nouveau tileset, un système de religion et deux trois réajustements. C'est addicitf et légèrement plus accessible que la version précédente. Vivement la prochaine MAJ.
Ensuite, vous en avez peut-être entendu parlé ailleurs mais Transformice fait un petit carton en ce moment: Au programme, du multiplayer, un challenge de taille ( arriver au bout de gruyère! ), du multiplayer et du fun en multiplayer ( à la fois coopératif ou offensif ). On ne l'a pas testé mais si mon goût pour le multi et les insultes se développe, j'en reparlerai un jour.
Enfin

mardi 8 juin 2010

Hydorah



A en croire les blogs spécialisés, le genre Shoot'em up était délaissé ces derniers temps et on ne peut qu'être d'accord, si l'on considère que les tower defense ou les plateformeurs occupent le terrain de l'actu. Heureusement, Locomalito refuse de laisser le genre péricliter et après le très remarqué 8-Bits killer, il nous livre Hydorah, shooter nostalgique aux reflets de Gradius, saupoudré de R-Type. L'effet rétro est assumé et particulièrement adapté à ce format, car depuis les jeux canons du MSX, il faut bien avouer que peu d'innovations ont vu le jour.
Comme ses ancêtres, Hydorah se joue à l'horizontal, suivant une progression certes linéaire mais assez difficile et progressive: A chaque massacre ennemis ( sondes, unités terrestres, vaisseaux...) un bonus est susceptible d'apparaître, bonus modifiant la capacité de tir ( primaire ou secondaire ), la vitesse et les jauges. Les armes restent les mêmes à chaque niveau, mais il est possible d'en changer entre chaque épisode ( la progression s'effectue grâce à une sélection sur carte ) et ainsi de s'adapter à son environnement. D'ailleurs il est déconseillé de détruire tout et n'importe quoi, certaines structures ôtent des points et certaines actions débloquent des secrets...
Le jeu tient compte des petites singularités des grands représentants en matière de schmups: passages étroits mais récompensés, champs d'astéroïdes ardus, ennemis pugnaces, variations climatiques ou géographiques, boss de mi ou de fin de niveaux suivant un schéma particulier...mais aussi ses propres apports, comme le fait de pouvoir *gasp* sauvegarder entre deux missions ( mais c'est limité et il n'y a qu'un seul slot ). Niveau réalisation, on ne peut qu'applaudir à deux mains ce titre qui ne possède que peu de défauts, de la musique originale au défilement fluide, sans oublier une richesse graphique étonnante ( beaucoup d'"hommages" aux vieilles gloires du genre sont rendus, mais pas seulement ) aussi bien dans les décors que pour les ennemis et des bruitages évocateurs ( eux aussi repris de jeux d'arcade, saurez vous les retrouver tous? ). Bien qu'un peu difficile pour le profane, Hydirah mérite de figurer dans une shmupothèque digne de ce nom, surtout pour le prix qui défie toute concurrence ( rien ), à moins de faire une donation à Locomalito qui pourra ainsi avancer plus rapidement sur son projet suivant...enfin, espérons qu'il existe.

mercredi 2 juin 2010

Rejoignez Blizzard et Activision...




...En développant un jeu pour le concours lancé ce 2 juin, pour peu que vous soyez indépendant. Suite à l'appel à souscription lancé par Activision ( 500 000 $, une paille ), le concours a été rendu public et invite les créateurs à sortir de leur tanière et à présenter un titre avant le 31 août, date limite de dépôt des dossiers. Cela constitue la première phase, la seconde sera présentée à la presse un peu plus tard et concernera le devenir des jeux retenus: En effet, si une telle somme a été levée, c'est que pour une fois, la dotation des vainqueurs est plus que conséquente: 175 000$ pour le premier, 75 000 $ pour le second, avec un encadrement des équipes pour l'exploitation des titres retenus. Le jury rendra son verdict fin octobre, les critères de sélection seront la qualité du design et l'originalité, autant dire que le niveau risque d'être très élevé, mais obtenir un poste chez l'éditeur de World of Warcraft, Diablo ou Starcraft devrait faire retrousser plus d'une paire de manches...

vendredi 28 mai 2010

Color Cross





Vous aviez fini Picross sur Dsi et vous étiez en manque de casse-tête? Pas de panique, Color-Cross reprend le même principe et l'adapte au monde animalier. Le principe est bien connu mais parfaitement adapté aux deux écrans de la portable de Nintendo: une grille, des numéros et des cases de couleur: A vous de découvrir par déduction logique l'alignement de carrés qui une fois découverts, affichent une figure animale. Les fans de Sudoku retrouveront un principe de logique presque similaire, mais plus accessible par les plus jeunes qui pourront s'essayer à ce jeu et trouver toutes ces bestioles trop mignonnes. Les mamans craqueront aussi, la coupe du monde approche et les soirées sont longues...Avec 72 grilles réparties sur 5 continents et plus ou moins difficiles ( selon le nombre de couleurs en jeu et la complexité des formules ), les joueurs auront de quoi faire...Disponible pour 500 points Dsi sur le Dsi Store, un jeu de Little Worlds Studio pour toute la famille, ça change des plateformeurs, non?.

jeudi 27 mai 2010

FiNCK



FiNCK (Fire Nuclear Crocodile Killer) est la nouvelle production de Nifflas, petit studio indépendant déjà connu pour les fameux Knytt et Within a deep forest. L'inspiration ne les a pas quitté et il est encore une fois question de découverte et de plateformes...mais aussi de puzzles à résoudre pour pouvoir avancer.
Super Mario Bros 2 à l'esprit, Nifflas, avec la maestria que l'on lui prête, a su redonner un petit coup de fouet au genre sans pour autant faire sa révolution: La protagoniste principale utilise ses capacités de préhension pour transporter des bombes, des ennemis ( qui lui permettent d'effectuer des double saut ou de voler...) et déjouer les pièges semés sur le parcours qui mène à la sortie. Pour corser les tout, des pièces sont disséminées et le fait de les ramasser ou pas entraîne quelques conséquences sur la fin du jeu. En ce qui concerne les crocodiles nucléaires, ils étaient en congés maladie ou un truc du genre, ne vous attendez pas à en trouver lors de votre prochaine partie. Petit regret, même si c'était la volonté de l'auteur, le jeu n'est pas aussi atmosphérique que ses autres créations et finalement plutôt destinés aux as du clavier. Le jeu est gratuit mais pour obtenir le add-on ( permettant la création de niveaux et la musique complète plutôt qu'une boucle très vite lassante ), vous devrez lâcher 4$...

vendredi 21 mai 2010

Quelques news en passant.



On en a déjà parlé et on risque d'en parler encore: Sleep is Death fait encore l'actualité. Cette fois ci, cela recoupe déjà une news de la semaine dernière, à savoir celle concernant le Humble Indie Pack! En effet, Le jeu de Jason Rohrer va connaître le même sort, à savoir qu'il est passé en pay what you want, à partir tout de même d'un minimum d'1$75 pour payer les serveurs. On appréciera la démarche mais on ne peut s'empêcher de penser aux heureux acheteurs de la pré release qui ont déboursé 17$...

A propos du Humble Indie Pack, il a rapporté 1,273,613$ en une semaine! Espérons que cette initiative donne des idées aux éditeurs un peu réticents à franchir le cap. Il est pourtant vrai que les titres du pack ont été vendus indépendamment les uns des autres pour au minimum 10$ chaque. Le business model est peut-être hasardeux mais pas inintéressant, à l'image du donationware.

Indie Game: The Movie - Growing Up Edmund from IndieGame: The Movie on Vimeo.



Et puisque le petit monde du jeu indé reste encore mystérieux, Blinkworks travaille sur un documentaire centré les hommes et femmes derrière les jeux indépendants, ainsi que leurs relations avec le public. Le projet s'intitule Indie Game: The Movie et devrait sortir en 2011. Enfin, s'ils ont recueilli assez de fonds...eh oui, l'heure est à la contribution!

Pour terminer, souhaitons la bienvenue à Philogame, nouveau blog qui a pour thème les jeux vidéos, mais abordés sous un angle plus sérieux et sociétal. En exemple, des dossiers sur les relations qu'entretiennent l'armée et les jeux, des news sur la communication des nouveaux titres et quelques dépêches d'ordre économique. Que les dieux du référencement naturel soient avec vous!

lundi 17 mai 2010

Puzzle Bots




Wadjet Eye Games, déjà réputé pour ses titres de casual gaming ( The Adventures of Fatman, Emerald City Confidential, la série Blackwell...) nous a annoncé un Puzzle Bots en grande pompe ( enfin si on veut ), suite d'un NanoBots plus obscur mais gratuit, toujours du même créateur, Erin Robinson.
Pour les anciens joueurs, le principe reprend celui de Gobliiins ou de Lost Vikings, à savoir un suite d'événements à perpétrer avec des personnages agissant à tour de rôle. Cette fois, l'univers est futuriste ( voire futuramiste ) et un fil conducteur scénaristique légèrement plus développé donne le ton: Création mimi de nerds en chaleur, les robots explorent le monde et résolvent des énigmes pour...passer au tableau suivant. Bon, très honnêtement je ne suis pas un grand fan de ce type de jeu, mais après avoir testé la démo, je me suis dit, pourquoi pas...ça pourrait intéresser mes très nombreux lecteurs...Très franchement, l'univers est accrocheur et les situations variées ( pièces de la maison, extérieur...) et le challenge accessible, même si apparemment la fin réserve quelques surprises. L'interaction entre les robots reste finalement très limitée ( genre le robot prend et pose, pousse, actionne...) et le fait de les manoeuvrer au tour à tour fait perdre un peu de dynamisme. Saupoudrés d'humour, les interludes sont clairement destinés à un jeune public et cela devrait plaire aux familles toutes entières, cherchant un challenge sans violence pour la progéniture. Une fois de plus, la démo permet de se faire une bonne idée du titre, mais dans le genre il n'y a plus vraiment de concurrence...Sauf qu'à ce prix (15$!) on peut soit trouver ça trop cher, ou pas du tout!

mardi 11 mai 2010

Hero Core



Hero Core est la nouvelle création de Daniel Remar ( Iji, Garden Gnome Carnage...), suite de Hero qui est basé sur le même principe: Vous incarnez un gentil cosmonaute équipé d'un jet pack et d'un fusil laser et devez éliminer un gros Boss bien véner. Pour cela, il faudra explorer la carte, détruire les ennemis ( et débloquer les portails en passant ) et surtout ne pas se perdre en cherchant les upgrades qui s'ils ne sont pas obligatoires, permettent de mieux s'en sortir face au monstre de fin.

Connu pour ses petits jeux amusants ( GGC, très fun et très débile ), Remar fait encore une fois preuve de talent lorsqu'il s'agit de créer l'ambiance rétro ( on pense aux jeux Spectrum pour les graphismes et à Metroid pour la progression des tableaux) et réussit à accrocher le joueur jusqu'au bout, voire même l'incite à le faire rejouer dans un mode plus difficile, ce qui n'est pas toujours gagné. Conclusion, c'est léger, c'est fun et c'est gratuit, moi j'y retourne.

mardi 4 mai 2010

A bundle of joy!





Chez Wolfire, on aime faire plaisir et c'est avec une promotion incroyable que le mois de mai commence: La compagnie met en vente une compilation de titres-le Humble Indie Bundle- phares de la scène indé ( Aquaria, World of Goo, Penumbra Overture, Gish et Lugaru HD ), d'une valeur globale de 80$ pour la modique somme de...(roulement de tambour, apnée expectative, tachycardie, sudation extrême, tremblements divers et variés, capillo élévation, rongement d'ongles, psalmodies impies, psalmodies religieuses, trépignation sur place avec mouvements latéraux épisodiques, yeux écarquillés...) CE QUE VOUS VOULEZ! Eh oui, le modèle que certains titres ( World of Goo déjà entre autres ) a apporté au genre continue de satisfaire un peu près tout le monde: Les éditeurs vendent un gros volume en une fois et capitalisent sur des ventes qui n'auraient peut-être jamais eu lieu. L'idée est magnifique, d'autant que les créateurs ont déjà reçu, pour leur part, une somme substantielle lors de la sortie de leurs titres.
Mais là où ça devient encore plus fort, c'est lorsque que l'on sait que le bénéfice des ventes iront non pas dans les poches grasses des développeurs ou de vous les ronds de cuir, mais dans les caisses maigrelettes d'ONG qui n'en demandaient pas tant. Si vous êtes tenté, sachez que vous pourrez répartir comme bon vous semble la somme que vous pensez allouer à la chose ou opter pour une répartition équitable. A cette heure, 27 000 $ ont déjà été recueillis, l'opération dure une semaine encore et si cela ne vous intéresse pas ( ça m'étonnerait ), faites tourner l'info quand même!
Dernière minute! Amanita Design a eu vent de l'opération et a décidé d'ajouter son Samorost 2 dans le pack, pour les anciens comme pour les nouveaux acquéreurs. Une raison de plus...

Faites nous un jeu et faites vous 100 000$.

Indie Pub organise son troisième concours de jeux vidéo indépendants. Vous avez jusqu'au 31 juillet pour soumettre vos oeuvres au comité, qui élira le grand gagnant, avec à la clé un contrat d'édition du jeu chez Zoo Games ainsi qu'une prime de 100 000$, ce qui est énorme pour de l'indé. D'autres catégories sont primées ( prix du public, qualité technique...) et ça vaut la peine de se plonger sur le sujet. A vos claviers!

jeudi 29 avril 2010

Super Mario Crossover


Dans la jungle des remakes de fan et des hacks de Rom, voici que se fraye un chemin le talentueux explodingRabbit avec un Super Mario Crossover recréant à merveille le titre phare de Nintendo avec pour protagoniste principal Mario, mais aussi Link, Megaman, Bill Jr, Samus ou encore Simon de Castlevania. Le jeu est identique à l'original, mais l'ajout de chaque personnage avec ses caractéristiques propres permet de redécouvrir les niveaux peuplés de tortues et tuyaux sinueux avec de nouvelles perspectives. Ainsi, Samus peut se rouler en boule et déposer des bombes, Simon possède un double saut, Link peut attaquer en piqué ou vers la haut...Cerise sur la madeleine, au début de chaque level, la sélection du personnage permet de choisir la meilleure option pour franchir les embûches qui se présenteront. Notez aussi que la musique change selon le personnage ( avec des thèmes dédiés ) et que la réalisation est en tout point irréprochable. Allez y tout de suite, par exemple sur Newgrounds.

mercredi 28 avril 2010

Graphistes en herbe: voilà un tutorial.




Bon, Sleep is Death est sorti depuis plusieurs jours et les réactions sont assez éloquentes, mais beaucoup de joueurs sont limités par l'aspect graphique du jeu. Heureusement, Shannon Galvin, graphiste chez Maxis ( electronic Arts ) depuis 1994 jusque Spore et maintenant chef designer pour The Witness, le prochain jeu de Jonathan Blow, s'est attelé à la dure tâche de fournir des tilesets et autres objets pour le projet de Jason Rohrer. Téléchargeable pour les possesseurs d'une licence, le pack comprend de quoi illustrer bien des histoires et cette fois ci de bien plus jolie manière.
Ce qui est plus inattendu, c'est le fait que Shannon avec Jason a publié un diaporama tutorialisant où il explique comment transformer de simples pixels en éléments de décor ou en personnages, avec sens du détail et ombres portées, le choix de la représentation étant la perspective faciale. C'est très instructif et pour une fois très clair, et cela devrait servir à tout graphiste désireux de se distinguer.

vendredi 23 avril 2010

Ouvrez les fenêtres...



Bon c'est vendredi et c'est plutôt calme en ce moment ( c'est vrai qu'entre les volcans qui toussotent et bleus qui euh...bref ), donc vous aurez bien le temps de vous immerger dans quelques chronophages bien sentis, si possible au bureau, bien planqué derrière son écran.

Pour commencer, voilà un jeu commun de Jesse Venbrux et Joel de Ludosity, Shoot Stop Lollipop, petit projet élaboré pour le Global Game Jam de Copenhague de cette année. Ce petit titre sans prétention n'est pas vraiment terminé et ne le sera certainement jamais, mais il montre encore une fois les talents de designer et de concepteur de l'équipe: le joueur contrôle une drôle de limace qui peut sauter, tirer des projectiles et arrêter le temps, rien que ça. But du jeu: arriver jusque la sucette. Comment? En tirant sur des obstacles pour s'en servir comme plate-forme ( en freezant leur mouvement ) afin de franchir précipices et monticules. L'idée est géniale mais la réalisation très sommaire et le level design inégal.

Dans le même esprit, Enough Plumbers combine l'hommage à Super Mario et aux casse-têtes chéris qui pullulent sur les hébergeurs de jeux flash. Sorte d'amélioration d'Enough Marios, créé à l'occasion du Global Game Jam par Glen Forrester. Le but est ici identique au titre précédent, à savoir arriver jusqu'au drapeau final. Sauf que plutôt que de gagner des points à chaque fois que l'on ramasse une pièce, un clone de Mar..du plombier se créé et vient occuper l'espace comme si de rien n'était. Au début c'est amusant mais sans grand intérêt mais très vite on comprend que ces clones ont un rôle à jouer dans l'achèvement du tableau. En effet, les boules de feu, interrupteurs malicieux et blocs solides ne sont pas les seuls obstacles à franchir, il faudra également utiliser ses homoncules italiens pour espérer pouvoir progresser. Ici, c'est le level design qui prime, mais la réalisation est sans faille, comme le plaisir ressenti après quelques tableaux franchis.

Thanks Tanks! Trailer from isaacwilliams on Vimeo.


Dans un autre registre, voici Thanks Tanks, un RTS horizontal plutôt original et ardu, mettant en scène des tanks qui s'affrontent sur des terrains au relief escarpé. Tous les véhicules sont gérés par une semi-IA qui gère l'attaque, le repli ou la défense, mais également la capture des spots primordiaux à la victoire, à savoir les puits de monnaie et les usines. Chaque usine permet la construction de nouveaux engins, modulables à souhait et entre chaque phase de jeu la boutique permet de convertir ses points de prestige dans un nouveau canon, un nouvel essieu ou un habitacle plus résistant. C'est assez difficile mais assez prenant, il est souvent impératif de bien combiner les tanks afin de privilégier l'offensive, la conquête ou la rapidité. Les graphismes sont simples et clairs, peut-être ce qu'il faut exactement pour bien s'énerver avant de partir en week-end.

lundi 19 avril 2010

Sleep Is Death (Geisterfahrer)



Il est sorti! Sleep is Death, le dernier projet de Jason Rohrer est enfin disponible en téléchargement (payant), pour deux personnes en utilisation simultanée. J'en avais déjà parlé le mois dernier et il n'y a finalement pas grand chose à ajouter, si ce n'est qu'il vous faut l'essayer pour découvrir une nouvelle expérience de jeu. Quant aux premiers commentaires et présentations de storyline, ils sont élogieux et montrent la richesse du moteur, ainsi que le goût avéré pour la nudité et les situations adultes. Je me sens bien seul et ma bourse est bien mince, aussi si vous possédez ce logiciel et souhaitez partager votre expérience, mailez moi et peut-être qu'un feedback pointera le bout de son nez d'ici quelques semaines.

jeudi 15 avril 2010

Action Fist ( SFW )


Beau Blyth, le créateur du sympa Fish Face, vient de nous pondre un bon vieux jeu de shoot à la Metal Slug, le bien nommé Action Fist. Ca commence traditionnellement par la sélection du personnage et une explication sommaire des commandes et après une courte et drôlatique présentation, on commence à viander du robot. Le premier niveau semble classique mais rapidement on se rend compte que le titre recèle des qualités insoupçonnées: modes de jeu différents, boss impressionnants, musique entraînante et rejouabilité de rigueur, deux personnages étant cachés ( et deux modes de difficultés, mais on peut inviter un pote pour casser du streumon ).
La gestion des power-ups est elle aussi bien intégrée, avec un système d'armes qui font plus ou moins de dégâts selon les types d'ennemis ( déterminés selon leur couleur ). Seul reproche, si on apprécie le caractère nostalgique d'Action Fist et son humour, on pourra lui reprocher son manque d'innovation réelle, mais très honnêtement cela ne devrait pas vous empêcher de télécharger et d'apprécier le logiciel. Et pour le prix...

mardi 13 avril 2010

C'est la Wii qu'ils préfèrent


La console familiale de Nintendo a su s'imposer sur différents tableaux depuis sa sortie: Jeux solo, à plusieurs, musicaux, entraînement sportif... ( avec of course la tonne d'équipements qui vont avec ) et ravi également les fans de retro gaming et d'indie gaming en proposant des titres phares de la scène indépendante. L'annonce conjointe hier de Golgoth Studio et de Joakim Sandberg de porter Noitu Love 2 sur la Wii et de le distribuer via le Wiiware permet de rappeler que d'autres projets importants vont voir le jour prochainement et rejoindre les World of Goo ou Cave Story au panthéon du genre.

Petit retour sur le Noitu Love 2, suite de euh...ah oui Noitu Love, cette histoire de ninja résistant à l'invasion de robots est spectaculaire et propose un gameplay très riche et dynamique, avec son personnage pouvant agir de différentes manières selon les situations ( attaque, combos, sauts et wall jump, défense, projection...) et surtout une vitesse d'action décoiffante. En plus l'environnement est très coloré et les sprites énormes. Une démo est disponible mais le premier épisode est quant à lui gratuit, dans tous les cas le plaisir est au rendez-vous.

La Mulana est l'adaptation "HD" du titre homonyme, hommage poussé aux vieux jeux MSX style Maze of Galious. Ce jeu de plateforme exploration qu'on ne présente plus fait preuve d'un véritable culte et son adaptation sur la console japonaise est attendue avec beaucoup d'impatience. Une nouvelle vidéo de gameplay a été publiée récemment et la comparaison entre les versions risque de faire saliver encore plus dans les chaumières.

vendredi 9 avril 2010

C'est horrible!



Dr Horrible est une comédie musicale créée par Joss Whedon ( Buffy contre les vampires, Astonishing X-Men...) et sa petite famille. Elle met en scène le protagoniste principal, l'éponyme Dr Horrible, campé par Neil Patrick Harris ( How I met your mother, Starship Troopers...), qui comme tout supervilain digne de ce nom commet exactions sur exactions et lutte contre son ennemi séculaire, Captain Hammer ( Nathan Fillion, aucun lien de parenté ), même au niveau sentimental car Penny ( Felicia Day ) se positionne entre les deux. Montée comme un projet semi-pro durant la grève des scénaristes hollywoodiens, cette fiction puise son inspiration dans les comics et les séries feuilletonnantes qu'affectionnent le créateur de Firefly. Bon et le jeu dans tout ça? Eh bien il n'existe pas vraiment, en fait Doctor Octoroc a modélisé toute la pièce en trois actes au format 8-bits, style NES, chansons à l'avenant. Si vous avez envie d'admirer le trailer, rendez-vous ici, vous pourrez également télécharger les titres musicaux sur cette même page.

jeudi 8 avril 2010

Quelques passe-temps...

L'actualité n'est pas des plus riches actuellement, alors revenons sur quelques petits titres qui sont sortis dernièrement et qui devraient vous occuper quelques heures.

Commençons par Tiny Castle, hébergé chez Nitrome, déjà connu pour son Icebreaker: ici, rien qu'un niveau, mais quel niveau, à franchir pour gagner: le joueur contrôle un petit chevalier devant libérer un prisonnier et déjouer les pièges, tout en affrontant les créatures peuplant les escaliers et les couloirs. C'est tout mignon et des surprises surviennent, surtout lorsque l'on pense avoir franchi une étape importante: le décor se transforme, l'eau envahit l'écran...très mignon.

Synopsis Quest est un casse tête aux allures de RPG: plusieurs tableaux reprennent les poncifs des JRPG, au joueur d'effectuer une manoeuvre lui permettant d'accéder à l'épreuve suivant. C'est plutôt simple et tout ceux qui ont commencé leur éducation vidéoludique il y a 20 ans retrouverons les mécanismes de l'époque. 25 tableaux sont au rendez-vous, dont le dernier qui présente uniquement la fin du jeu...mais est-ce la vraie fin?

Enfin, Run, Jesus, Run est peut-être le moyen le plus rapide pour se mettre dans la peau de Jesus Christ: A peine sorti du berceau, il doit en 10 secondes accomplir des "miracles" pour que ses apôtres puissent partager son dernier repas, avant l'inévitable crucifixion. 10 secondes, cela peut paraître court pour marcher sur l'eau, guérir les lépreux et multiplier les pains mais ici c'est suffisant et c'est moins pénible qu'une bonne messe dominicale au mois de janvier dans une église non chauffée.

mardi 6 avril 2010

Jouons aux cartes...



Elements est un peu la version condensée des battle card games, style Magic the Gathering ou Yu Gi Oh, en version informatisée uniquement et gratuite, se focalisant sur le jeu pur plutôt que sur la rareté des cartes ( et leurs côtes ). On y joue de manière classique, tout d'abord en posant des producteurs d'énergie puis au fur et à mesure des tours, des cartes de créatures ou d'effets qui servent à venir à bout des 100 points de vie de l'adversaire. 12 éléments sont disponibles pour construire son deck ( plus un neutre ), chacun ayant sa spécialité: attaque pour le feu ou la glace, nécromancie pour la mort, manipulation du deck pour le temps...Bref, de quoi composer des combos bien sympathiques et dévastatrices. Toutefois, la lecture du wiki laisse à penser que les decks les plus simples sont les plus efficaces et cela semble vérifier dans le jeu contre l'AI, assez linéaire mais plutôt difficile arrivé à la cinquième quête. Ce tutorial déguisé vous permet de débloquer le panneau de jeu et toutes ses fonctionnalités, depuis la modification du deck de base jusqu'à l'oracle, qui une fois par jour peut apporter sa bonne fortune. Le PVP est assez prisé et les adversaires agressifs, autant dire qu'il faut se forger un bon jeu avant de s'y frotter ( quitte à attendre d'améliorer ses cartes, arrivé à un certain niveau ). Les récompenses de victoires elles sont assez limitées, la monnaie empochée dépend du niveau de santé en fin de partie et une loterie détermine le nombre de cartes gagnées, dont les fameuses rares qui ne sont accessibles que par ce biais. Attention, ce jeu peut être très prenant et risque bien d'enflammer les esprits, si ce n'est par sa difficulté et la lenteur de progression, somme toute relative au temps passé. Si vous préférez un jeu plus pépère, vous pouvez vous reporter vers GUBS, adaptation d'un jeu de cartes en carton, qui lui se joue à 4 et qui est plus proche d'un bon vieux Mille-Bornes. Un autre genre, mais tout aussi distrayant.
Enfin, signalons le jeu propriétaire de Kongregate, Kongai, qui oppose trois ou cinq protagoniste par joueur, une sorte de beat them Up au tour par tour, un peu difficile d'accès...d'ailleurs trop pour moi, mais vous pouvez aller y faire un tour.

vendredi 2 avril 2010

Mount and Blade Warband



Suite(?) du fameux Mount and Blade, Warband reprend le même principe que son prédécesseur mais avec plus d'ambition et peut-être plus de succès. On se souvient du looooong développement du premier épisode et de sa beta gratuite qui a longtemps hanté les disque durs des premiers fans. A sa sortie, le jeu avait déjà pris un certain retard au niveau des graphismes mais a su s'imposer comme simulation médiévale avec ses batailles d'ampleur et l'univers cohérent créé.
Le but reste le même: agrandir son territoire en affrontant en ligne des armées de plus en plus importantes. Mais pour l'occasion, de nombreuses améliorations ont été apportées: Ravalement de façade bienvenu, au niveau du terrain et des protagonistes, nouvelles actions ( mariage de raison, vassalité des compagnons, combat amélioré avec parade automatique...) et nouvelles raisons de s'y attarder pendant des heures.
Le jeu est habituellement vendu à moins de 30 €, toujours en version anglaise mais une démo complète devrait vous donner une bonne opinion de ce jeu original et prenant. Les beta gratuites du premier opus se trouvent encore sur le net, je vous recommande d'y jeter également un oeil pour se rendre compte de l'avancée de la série.

jeudi 1 avril 2010

CGDC#7, Interactive Fiction, and so on...



Les fictions interactives ou Interactive Fictions en VO existent depuis l'aube de la micro informatique ludique et constitue un genre encore très apprécié des aventureux n'ayant pas besoin d'une interface graphique et de pointeur de souris pour résoudre des énigmes ou sauver une princesse. Avec des représentants comme Zork, The Pawn ou Time and Magik, le genre a su captiver une assemblée d'aficionados et a pu "résister" aux avancées du genre, d'abord avec les premières interfaces en point and click, jusqu'aux épopées en 3D. Dernièrement, Jayisgames via Casual Gameplay et Armorgames sont lancé leur septième compétition visant à récompenser un titre de ce genre. Bon, les lauréats ont été récompensés au mois de février mais le blog n'existait pas encore et ça me donne une raison de parler des IF, alors...
Grand gagnant de l'épreuve, Hoosegow par Ben Collins-Sussman et Jack Welch met en scène un prisonnier devant échapper à sa prison et à la potence, dans le Far West du 19ème siècle. Inutile de s'étendre sur le gameplay, tout se fait en tapant des ordres entre deux descriptions de scènes ( assez longues et détaillées ) comme tout bon représentant du genre.
Si l'environnement ne vous sied pas, vous pourrez toujours préférer une aventure dans l'espace ou dans un univers fantaisiste. En tout cas, si le genre vous est inconnu ou si vous vous souhaitez approfondir vos connaissances en la matière ( ou tout simplement découvrir de nouveaux titres en plus des classiques du genre, vous pouvez vous rendre ici.

Merci à HOTU pour le seul screenshot disponible et valable pour tous les IF!

mercredi 31 mars 2010

Secret Society Wars




A l'heure où les Meuporg fleurissent allégrement dans nos campagnes numériques et ravagent notre belle jeunesse ( lavage de cerveau, échec aux examens, cloisonnement social, cheveux gras...), revenons sur un MMORPGRTSSN, le gratiné Secret Society Wars. Fraichement décongelé, le protagoniste principal se voit attribuer une mission de la plus haute importance, accéder au 33eme degré de sa guilde et l'aider à vaincre les autres sociétés à travers la domination du système planétaire sur lequel règne l'empereur. Une fois la victoire proclamée, le serveur est remis à ( presque ) zéro et le joueur pourra choisir de recommencer l'aventure en suivant une voie différente ou similaire...
Créé par Munk, déjà connu pour son statut de multi milliardaire sur Kingdom of Loathing, le jeu se découpe en plusieurs parties, avec une prédilection pour le PVP si l'on décide de s'aventurer dans l'espace ( condition essentielle de victoire de l'équipe. Mais avant de pouvoir enfiler sa combinaison, il faudra réussir différentes quêtes et gravir les échelons qui mènent au statut final. De prime abord, ça se joue comme un MMORPG en navigateur classique, avec points de vie, équipement et possibilités d'interaction avec l'adversaire. Mais chaque "épreuve" requiert plus qu'une capacité à cliquer sur le bouton d'attaque: Il faudra réussir les tests de création, booster ses stats, remplir son compte en banque et devenir une bête de sexe...Car le contenu est assez cru et vraiment destiné aux adultes.
Une fois les épreuves passées ( difficilement, on n'est pas dans une promenade de santé, surtout si l'on n'est pas anglophone ) et le 33ème degré atteint, le joueur se trouve confronté à un choix: soit il reste seul et décide de recommencer l'aventure ( il conserve son équipement et une partie de ses stats ), soit il reste au même niveau et devient "drone-aware": Il peut visualiser sur la carte stratégique les drones défensifs occupant l'espace et en déposer à son tour. Cette dernière phase se joue en synergie avec sa société ( 5 sont en compétition, selon l'orientation de son personnage ) et se joue à la manière d'un wargame "classique". Il y aurait encore beaucoup à dire mais le mieux reste de s'inscrire et d'essayer, sans hésiter à demander de l'assistance à la communauté en place, très amicale, en essayant de surmonter la quête de créations de sushis, qui peut être frustrante si l'on a pas quelques notions de cuisine japonaise...

lundi 29 mars 2010

L'île au trésor ( Jesse Venbrux Inside )



Cette nouvelle création de Jesse Venbrux est l'occasion de revenir sur cet auteur renommé, notamment pour la série des Karoshi. Il a en deux jours créé cette chasse au trésor qui a la particularité de se jouer en ligne: une île de 25 cases renferme un trésor, le premier qui le trouve gagne son contenu. Chaque trou coûte 1$ à creuser et le pactole, tout comme l'emplacement du coffre, est aléatoire et il faut éviter de dilapider sa mise de départ, sous peine d'échec cuisant...comme souvent si l'on connaît la production de ce jeune néerlandais, pour le moins fataliste.
En effet, la mort plane souvent chez Venbrux, d'ailleurs sa série la plus connue met en scène un salaryman japonais cherchant à mettre fin à ses jours à chaque tableau. La chose semble aisée au premier abord, mais la tâche devient de plus en plus ardue, les solutions devenant de moins en moins logiques et requérant un effort intellectuel quelque peu poussé. Plusieurs titres émaillent la série, en téléchargement direct ou en Flash, mais le deuxième épisode demeure le plus plébiscité.
Dans la série, on n'oubliera pas de mentionner Frozzd, avec son cosmonaute évoluant sur de des planetoïdes, http://www.venbrux.com/execution/Execution.zip et son caractère politique ou encore Deaths, où les cadavres ne servent pas qu'à remplir le décor.

Plus récemment, Focus offrait un challenge qui a pu rebuter certains joueurs, ce qui a incité Jesse à se concentrer sur ses anciens succès et à proposer chaque semaine un prototype ou une création expérimentale, comme cette chasse au trésor, plus un prétexte il faut bien l'admettre qu'un réel coup de coeur.

vendredi 26 mars 2010

Future Wars



Future Wars est un wargame au tour par tour simplifié, clone d'Advance Wars qui dans le genre n'était pas le plus mauvais. Prenant place dans un univers-hum-futuriste, le jeu oppose deux équipes devant chacune leur tout déplacer leurs unités afin de capturer des points névralgiques ou d'attaquer les assaillants. Première distinction avec le titre de la Gameboy, la 3D a pris le pas sur la 2D, mais cela ne change pas grand chose, d'autant que la caméra n'est pas aussi mobile qu'elle aurait due. Ensuite, bah...c'est une copie carbone, dans le principe en tout cas, avec une carte à traverser pour arriver à ses objectifs ou des points à défendre...Heureusement, tout l'intérêt réside dans l'aspect stratégique ( plutôt dans les graphismes ) et cela devrait réjouir ceux qui s'intéressent au genre. L'histoire est surtout prétexte à montrer des dessins fixes ( et assez sommaires ), style manga, ponctués de dialogues écrits à l'ancienne...Bref, c'est surtout destiné aux purs et durs mais il faut reconnaître qu'une fois commencé, on a envie de progresser, malgré le manque de rebondissements...Petit reproche, le jeu est proposé à 38 € et avec sa réalisation d'un autre âge ( mais ce qui lui permet de tourner sur de vieilles machines ) et son manque d'originalité, ça fait un peu cher du kilo-octet. Attendez les soldes!

jeudi 25 mars 2010

Love



Enfin! Le très très prometteur Love vient de sortir après de longs mois de développements. Très attendu par la communauté de gamers, ce MMOG se distingue par son environnement généré aléatoirement et déformable, où se livre une bataille féroce entre l'équipe "humaine" et l'AI, pour la défense de son territoire. La coopération est à l'ordre du jour, puisque seules les deux tribus s'affrontent en même temps, défendant un monolithe autour duquel peuvent être construits habitations, souterrains ou abris divers. Aux protagonistes de choisir leur rôle et d'attaquer l'adversaire, dans des batailles épiques et démesurées ( jusqu'à 400 personnes/serveur ).
Le site de Eskil Steenberg détaille le gameplay ( factions en place, terraforming, interaction avec les autres habitants...) mais reste assez vague sur le concept précis du jeu, qui offre avant tout une expérience inhabituelle pour le joueur moyen( on est très loin d'un Team Fortress ). Eskil, le créateur, a délibérément choisi de rendre son titre payant par abonnement ( voucherware?) mensuel de 10$ et incite vivement les potentiels acheteurs à essayer le client avant de procéder à l'achat, non pour l'appâter mais pour vérifier qu'il tourne sur leur machine.

mardi 23 mars 2010

Duel Toys 2



Duel Toys 2 est enfin sorti après une bonne année de développement. Ce jeu de baston qui reprend beaucoup à la série des Street Fighter met en scène des personnages connus ou inspirés des classiques du genre ( Ryu, Chun-Li, Scorpion mais aussi Batman ou Wolverine ou encore Snake de MGS, tant qu'à exploser les copyrights, autant y aller franchement ), ainsi que des création originales ( Mickael Jackson n'en n'est pas une ). Le jeu a la bonne idée de proposer un mode scénario, où le joueur doit récolter des badges pour débloquer des nouveaux protagonistes et parfaire sa réputation. Bon ça reste assez sommaire mais ça ajoute du piquant à la progression, d'autant que chaque adversaire dispose comme le héros de trois personnages interchangeables. La réalisation est assez réussie, les décors et le design général cohérents, pour un fangame c'est assez réussi.
Question combats, si l'on opte pour le clavier, on se retrouve confronté au limitations habituelles. Heureusement, le nombre de coups n'est pas si important et à part pour les super attaques, les combos et coups spéciaux sont assez faciles à enchaîner. Evidememment, ce qui fait l'attrait du titre de Jose Henrique, ce sont les possibilités des combats, car voir s'affronter les combattants de licences différentes ( sous forme de figurine certes ) est l'occasion de sentir son coeur de fan battre de nouveau. Qui n'a jamais rêvé d'une bataille Darth Vader/Sub Zero? Bon, personne, mais en tout cas c'est maintenant possible ( je ne parle pas de Mugen qui offrait les mêmes possibilités, sans le côté RPG ) et sans bourse délier, ce qui semble logique vu le nombre d'emprunts. Une petite réussite, bien loin de la débauche next gen des nouveaux canons du genre mais néanmoins très distrayant.

Imperfect Balance



Suite au succès de Perfect Balance ( 1 et 2 et plus si affinités...), Ttursas vient de sortir la suite logique de ces jeux "physiques": Imperfect Balance. Alors que les titres précédents se focalisaient sur l'équilibre à atteindre et l'immobilité, ici c'est l'anarchie, le désordre et l'anéantissement qui sont à l'honneur: Au lieu d'essayer de maintenir en équilibre différentes pièces géométriques, le joueur devra faire sortir de l'écran les éléments disséminés à l'écran, à l'aide d'autres objets, inertes ou mobiles. La recette a déjà été appliquée auparavant mais il faut avouer que l'on replonge avec plaisir et un peu de masochisme dans ces puzzles qui mettent à l'épreuve les nerfs et la matière grise.
A fur que les secteurs se débloquent, des nouveaux défis surviennent: gravité contrariée, blocs fragilisés ou plus solides...sans compter les bonus à collectionner, apparaissant selon la virtuosité avec laquelle a été rempli la mission. La durée de vie est plutôt longue, la difficulté est exponentielle bien évidemment, personnellement j'y prend plus de plaisir qu'avec d'autres titres qui ont tendance à être rébarbatif dès le 5ème tableau. Pour ne rien gâter, graphiquement c'est irréprochable et si tout va bien cela va bientôt débouler sur Iphone, Ipod et peut-être Ipad.

lundi 22 mars 2010

Dormir=mourir



Voilà le jeu qui fait du bruit dans Landerneau videoludique et indépendant, le très attendu successeur de Primrose et Gravitation...Sleep is Death. Annoncé depuis quelques semaines et disponible le mois prochain ( et un peu avant en pré commande ), le titre de Josan Rohrer est un jeu d'aventure énigmatique et révolutionnaire.
Pour résumer, le protagoniste principal évolue dans un environnement complétement étranger, où il pourra interagir avec le décor ou les personnages alentours. Enfin, presque, puisque cela se joue uniquement à deux: En fait, un joueur occupe la place de protagoniste principal, l'autre réagit, soit en suivant son scénario, soit en improvisant, les deux devant respecter un délai de 30 secondes pour chaque action. Le slideshow de présentation est plus éloquent et l'on se rend compte des possibilités offertes, l'interaction est une des plus vastes jamais proposée et surtout il ne s'agit plus de résoudre une énigme, mais bien d'évoluer dans le cerveau de son partenaire/adversaire.
Pensé comme un jeu artistique mais élaboré comme un véritable jeu commercial, Sleep is Death se permet également de ne proposer qu'un mode en connexion locale à l'heure où les serveurs mondiaux dégueulent de MMORPG ou de FPS. Jason explique avoir eu de mauvais échos avec l'un de ses anciens titres ( Between ), plus apprécié selon lui entre amis qu'avec des "étrangers".
Toujours est-il que l'on attend avec impatience la sortie de ce qui risque de devenir LE sujet de discussion indie de ces futures semaines, pour peu toutefois de délier sa bourse et de la délester de 9$ ( en pré commande ) ou d'attendre sagement la sortie et de payer...14$!
Signalons qu'une seule licence permet à deux utilisateurs d'en profiter. A voir le compte rendu de Brandon Boyer, qui raconte et présente une des aventures vécues avec Rohrer, un tant soit peu NSFW.

vendredi 19 mars 2010

Avant le week-end...

L'actualité est plutôt pauvre en ce moment et pour ceux qui s'apprêtent à profiter des jours meilleurs ( pour jouer ), voici quelques infos à la volée, en attendant les prochaines sorties:

Desktop Dungeons se voit attribuer une nouvelle version ainsi que de nouveaux tilesets ( cette mise à jour permet l'importation de ses propres décors. Le jeu en est toujours à sa version 0.051 ( c'est dire s'il reste du boulot ), mais ce rogue like lite est très prenant et surtout assez difficile. La mort est souvent au coin d'un couloir, pour peu que l'on s'attaque à plus fort que soi. Plus subtil qu'il n'y paraît, le titre de QFC Design est une vraiment une très bonne expérience, nous vous tiendrons informés des futures avancées promises par son designer, Rodain Joubert.

Iji passe quant à lui en version 1.6. Ce fantastique clone de Metroïd ( et pourtant si éloigné ) voit quelques bugs corrigés et améliorations apportées. Dans l'archive, chacun pourra trouver la musique au format mp3, mais celle ci est disponible également en haute fidélité ici. A signaler que Daniel Remar a mis à jour également Hero et que tous ses autres jeux sont disponibles sur sa page, dont l'hystérique Garden Gnome Carnage.

Rayon dinosaures, passons à Sixty Five Million and One BC, sorti déjà il y a quelques temps mais qui mérite un petit coup de projecteur. Pour 10$ ( environ 7,5 € ), ce jeu vous entraîne à l'ère préhistorique, dans la peau reptilienne d'un velociraptor investi d'une mission après la chute d'une météorite qui causerait l'extinction de l'espèce...s'il n'intervient pas rapidement. La rapidité est d'ailleurs sa qualité première, en plus de violents coups de dents ou de queues. Rempli d'humour et de dialogues décalés, voilà un titre plutôt réjouissant.

Pour terminer, Hive propose Umbrella Adventure, qui n'est pas un spin off de Resident Evil, mais bien un énième jeu de plateforme qui se démarque par une réalisation sans accrocs et un joli univers bicolore, bucolique et effrayant à la fois. Vous incarnez une marmotte (?) à la recherche des gâteaux (?) volés par les abeilles (???), aidé par un canard en plastique ( wtf?) et armé d'un parapluie ( omg ). Très classique dans son déroulement, le jeu innove par son humour et se montre attachant par la diversité des situations et des aptitudes que le personnage acquiert au fur et à mesure. Ce jeu n'a pas été récompensé à l'IGF cette année mais aura profité d'une mise à jour bienvenue pour l'occasion.

mercredi 17 mars 2010

Des news de Cortex Command

Cortex Command - Zombie Cave Gameplay from Data Realms on Vimeo.



"Loin d'être fini". Voilà ce qui résume Cortex Command, dont on reparlera à l'occasion, récompensé l'an dernier à l'IGF et toujours en progrès ( le build 23 est disponible ) depuis plusieurs années. Aux dernières nouvelles, le mode campagne est en passe d'être implémenté, jusqu'alors le jeu se résumait à un champ de bataille bac à sable servant à découvrir les larges possibilités d'action et le magnifique travail physique ( au détriment du gameplay, pour le moment encore imprécis, nous y reviendrons ). Une carte stratégique permet au joueur de choisir la base où il souhaite intervenir et à la manière des RTS, renforcer ses défenses ou privilégier l'offensive, au risque de perdre du terrain. Rappelons que chaque base possède son cerveau, qu'il faudra protéger à l'aide de mannequins contrôlés tour à tour, épaulé par des envois logistiques ( sur commande ). Les mannequins serviront de soldats, amis aussi à ramasser des pépites d'or ( qui serviront de monnaie ) ou à creuser des positions de défense. Seul inconvénient, l'AI est vraiment très mauvaise pour l'instant et le saut d'unité en unité pas vraiment intuitif. D'ailleurs la prise en main générale demande un certain temps d'adaptation et les fans invitent les néophytes à s'accrocher, le jeu révélant toute sa substance une fois cette barrière franchie. Sachez pour terminer que la démo n'offre pas toutes les possibilités du jeu complet et que l'achat débloque tous les modes, d'autant que le prix va augmenter à mesure que les build s'empilent. Une expérience et surtout un des projets des plus ambitieux dans le genre.

mardi 16 mars 2010

Total Anarchy ( Beta )



En attendant la sortie éventuelle de GTA Plougastel ( et son add-on, Pluie de Crêpe en Sologne ), chacun pourra se défouler gratuitement sur Total Anarchy, qui est entré en beta ouverte et disponible sur Yoyogames en téléchargement. Ce clone plutôt inspiré retourne au source de la série culte et lorgne vers le titres plus récents sur consoles portables, style Chinatown Wars. Pour l'instant, les missions n'ont pas vraiment été implémentées, le joueur se balade librement sur le terrain, braque des caisses, se fait des copains à coups de torgnoles et ramasse des flingue qu'il rend à ses propriétaires légitimes, balles après balles. Niveau réalisation, c'est vraiment un sans faute, depuis la présentation générale jusqu'aux musiques composées spécialement pour l'occasion.
On attend la sortie prochaine de Total Anarchy pour en faire la revue, mais le succès devrait être au rendez-vous.

lundi 15 mars 2010

Sword & Sworcery EP

S:S&S EP: "sworcery" @ GDC 2010 from Superbrothers: Sword & Sworcery on Vimeo.



Présenté lors la de la Game Developers Conference de San Francisco ( voir le billet sur l'IGF ), voici le titre pour mobile qui a beaucoup fait parler de lui, comme on peut s'en rendre en compte ici, ou . Et le buzz semble mérité lorsque l'on découvre ce titre de Superbrothers, Capybara Games et Jim Guthrie, pour vos iPhones préférés. Toujours en développement pour l'instant, le jeu se déroule dans un monde d'Heroic Fantasy légèrement décalé, où le protagoniste explore un superbe décor habité par des créatures pacifiques ou belliqueuses. Les premières vidéos montrent les deux phases principales d'action, l'exploration et le combat mais il faudra attendre encore quelques mois (?) avant de le voir apparaître sur l'Appstore d'Apple et délier sa bourse pour pouvoir en profiter.

"sword" S:S&S EP @ GDC 2010 from Superbrothers: Sword & Sworcery on Vimeo.

vendredi 12 mars 2010

IGF 2010: Le palmarès!

Du 9 au 13 mars se tient le douzième Indie Game Festival de San Francisco, où les acteurs majeurs du milieu se retrouvent pour aborder tous les sujets inhérents aux jeux indépendants. Comme à l'accoutumée, un jury est rassemblé pour élire les meilleurs titres sortis ou en prévision, sur toutes les plate-formes. Encore une fois, la sélection honore l'originalité et les prouesses dans chacune des catégories récompensées. Here come the winners:

Grand Prix Seumas McNally, Prix de l'excellence du design:
Monaco, par Pocketwatch Games


Inspiré par les films français de cambriolages des années 60-70, Monaco est un simulateur de "casse" où 4 joueurs ( chacun sa spécialité ) doivent se remplir les poches en déjouant les pièges sans se faire repérer.

IGF Nuovo Award:
Tuning, par Cactus


On ne présente plus Cactus qui revient à la charge avec cette fois ci un titre beaucoup plus ambitieux et visuellement très intéressant. Le renouveau du plateformeur est en marche.

Prix d'excellence visuelle, prix de l'excellence technique:
Limbo, par PlayDead


Le splendide Limbo a été plébiscité ici et il faut bien reconnaître que le noir et blanc somptueux de ce titre de Playdead a de quoi séduire. On attend toujours ce titre pour cet été.

Prix d'excellence auditive:
Closure, par la Closure Team

Closure IGF Demo Footage from Tyler Glaiel on Vimeo.



Le splendide Closure aurait bien mérité un autre prix mais celui de la musique et de l'ambiance musicale suffit à donner un coup de projecteur sur ce jeu qui se passe...dans l'obscurité.

Prix universitaire:
Continuity, par Ragtime Games


L'innovation est encore une fois récompensée avec Continuity, des étudiants de la Chalmers University of Technology en Suède. Ce mélange de plateformeur et de taquin fait preuve de prouesse technique avec une mise en scène impressionnante, présentant un personnage navigant entre plusieurs écrans.

Prix du jeu pour mobile:
Spider: The Secret Of Bryce Manor, par Tiger Style


Une fois n'est pas coutume, le joueur incarne une araignée dans ce plateformeur créatif où il faut tisser sa toile intelligemment afin de parvenir au fameux secret du manoir Bryce. Il faut un Iphone ou un Ipod Touch pour en profiter.

Prix du public:
Heroes Of Newerth, par S2 Games


Le public, plus conservateur, récompense le DotA like Heroes of Newerth de S2 Games. Le principe reste le même mais la réalisation semble sans faille et les nouveautés dans le gameplay affriolantes. Disponible bientôt, le jeu est toujours en beta.

Prix Direct2Drive:
Max & The Magic Marker, par Press Play

Max et son marqueur magique sur Wii, c'est le mariage heureux du plateformeur et du jeu physique: Un garçon a besoin de dessins magiques pour progresser dans les niveaux et le joueur a en charge les crobards en question ( pas besoin d'être Michel-Ange, de simples gribouillis suffisent ). Sympa.

jeudi 11 mars 2010

Redder



Anna Anthropy, plus connue sous son pseudonyme d'Auntie Pixelante ( Calamity Annie, When pigs fly...), revient sur nos écrans avec Redder, jouable chez Newgrounds, c'est à dire dans un joli browser. Redder, c'est l'aventure d'un(e) astronaute en vadrouille sur une mystérieuse planète rouge, en quête de cristaux disséminés gracieusement sous la surface de la terre. Présenté au départ comme un banal plateformeur, le jeu se pare d'ambition en proposant des mécanismes de switch et un discours sous-jacent que l'on devine en progressant ( il se passe de drôles de phénomènes de temps en temps ). Le terrain de jeu est assez vaste et l'aventure est automatiquement sauvegardée à chaque passage de checkpoint car, il faut bien l'admettre, le gameplay n'a rien d'innovant et il arrive de décrocher avant d'y revenir ( le twist final devrait en motiver quelques uns ).
Un petit mot sur Auntie Pixelante, créatrice dévouée à la cause du scratchware, qui a publié sur sa page une liste exhaustive de complaintes sur l'état du marché des jeux vidéo. Une vision polémique du sujet mais néanmoins intéressante et partisane, mais qui ne devrait pas nous détourner du but principal: prendre du plaisir en jouant.

mercredi 10 mars 2010

We Want YOU



(Attention, la vidéo spoilerise le jeu)

Dans le genre satire grinçante, We want YOU de la toute nouvelle compagnie Quicksand Games offre un divertissement des plus fréquentables, un savant mélange de massacres et de propagande anti-militariste.
A peine parachuté derrière les ligne ennemies, le joueur devra descendre le plus bas possible, accompagné de son unité ( qui se dispersera rapidement ), tuant au passage les soldats adverses, lourdement équipés. 10 armes ( pistolet, lance roquette, lance flammes...) sont à votre disposition pour décimer les rangs ennemis, accessibles via des tentes ou des caisses disséminées sur le terrain. De même, on refait le plein de santé dans des tentes dédiées ( le personnage principal est blessé au fur et à mesure qu'il endure un tir ) mais il faut mieux s'économiser si l'on veut avancer, quitte à "oublier" de buter le type d'en face.
D'ailleurs une fois arrivé au "bout" ( il n'y a pas vraiment de fin...car la guerre ne s'arrête jamais ), un autre mode de jeu, civil cette fois ci, vous permet de (sur)vivre l'aventure dans la peau d'un civil, devant échapper aux horreurs de la guerre. L'écran de jeu est parfois ponctué de messages de propagande ironiques à souhait, abordant tous les thèmes tabous en matière de communication militaire américaine( ou mondiale ) et c'est d'ailleurs ce qui constitue le "plus" d'un autrement petit jeu. Prochainement et suite logique, sortira des mêmes trublions le jeu "freedom" qui ne devrait pas laisser de marbre.

mardi 9 mars 2010

Spelunky



Bien que sorti depuis un petit bout de temps sur nos PC chéris ( sous Windows of course ), le Spelunky de Mossmouth va bientôt débouler sur Xbox via le XBLA. Petite piqure de rappel pour celles et ceux qui ne connaissent pas ce très sympathique titre, le joueur incarne une explorateur équipé d'un fouet, d'un chapeau et d'un nez rouge (?), à la recherche de trésors ( et de jeunes filles en détresse, bizarrement accoutrées de robes de soirée, pourtant peu pratiques dans ces souterrains infestées d'insectes et de chauves souris ) et n'a pas d'autre but que de terminer l'aventure le plus riche possible. On baigne en plus revival 8-bits, avec ses mécanismes simples et ses parcours semés d'embûches. La difficulté est progressive mais les contrôles ne sont pas pratiques au clavier et il faudra s'y habituer si l'on veut arriver jusqu'au bout. La version console se voit "améliorée", notamment au niveau graphique puisque les illustrations peintes à la main remplacent les gros pixels. Les couleurs sont très réussies et les personnages ressemblent vraiment à des héros de cartoons enfantins.
Véritablement apprécié pour ses nombreuses qualité, Spelunky se voit particulièrement suivi et les possesseurs de la console de Microsoft devraient y jeter leur dévolu prochainement, la sortie n'ayant pas encore été officialisée.