mercredi 31 mars 2010

Secret Society Wars




A l'heure où les Meuporg fleurissent allégrement dans nos campagnes numériques et ravagent notre belle jeunesse ( lavage de cerveau, échec aux examens, cloisonnement social, cheveux gras...), revenons sur un MMORPGRTSSN, le gratiné Secret Society Wars. Fraichement décongelé, le protagoniste principal se voit attribuer une mission de la plus haute importance, accéder au 33eme degré de sa guilde et l'aider à vaincre les autres sociétés à travers la domination du système planétaire sur lequel règne l'empereur. Une fois la victoire proclamée, le serveur est remis à ( presque ) zéro et le joueur pourra choisir de recommencer l'aventure en suivant une voie différente ou similaire...
Créé par Munk, déjà connu pour son statut de multi milliardaire sur Kingdom of Loathing, le jeu se découpe en plusieurs parties, avec une prédilection pour le PVP si l'on décide de s'aventurer dans l'espace ( condition essentielle de victoire de l'équipe. Mais avant de pouvoir enfiler sa combinaison, il faudra réussir différentes quêtes et gravir les échelons qui mènent au statut final. De prime abord, ça se joue comme un MMORPG en navigateur classique, avec points de vie, équipement et possibilités d'interaction avec l'adversaire. Mais chaque "épreuve" requiert plus qu'une capacité à cliquer sur le bouton d'attaque: Il faudra réussir les tests de création, booster ses stats, remplir son compte en banque et devenir une bête de sexe...Car le contenu est assez cru et vraiment destiné aux adultes.
Une fois les épreuves passées ( difficilement, on n'est pas dans une promenade de santé, surtout si l'on n'est pas anglophone ) et le 33ème degré atteint, le joueur se trouve confronté à un choix: soit il reste seul et décide de recommencer l'aventure ( il conserve son équipement et une partie de ses stats ), soit il reste au même niveau et devient "drone-aware": Il peut visualiser sur la carte stratégique les drones défensifs occupant l'espace et en déposer à son tour. Cette dernière phase se joue en synergie avec sa société ( 5 sont en compétition, selon l'orientation de son personnage ) et se joue à la manière d'un wargame "classique". Il y aurait encore beaucoup à dire mais le mieux reste de s'inscrire et d'essayer, sans hésiter à demander de l'assistance à la communauté en place, très amicale, en essayant de surmonter la quête de créations de sushis, qui peut être frustrante si l'on a pas quelques notions de cuisine japonaise...

lundi 29 mars 2010

L'île au trésor ( Jesse Venbrux Inside )



Cette nouvelle création de Jesse Venbrux est l'occasion de revenir sur cet auteur renommé, notamment pour la série des Karoshi. Il a en deux jours créé cette chasse au trésor qui a la particularité de se jouer en ligne: une île de 25 cases renferme un trésor, le premier qui le trouve gagne son contenu. Chaque trou coûte 1$ à creuser et le pactole, tout comme l'emplacement du coffre, est aléatoire et il faut éviter de dilapider sa mise de départ, sous peine d'échec cuisant...comme souvent si l'on connaît la production de ce jeune néerlandais, pour le moins fataliste.
En effet, la mort plane souvent chez Venbrux, d'ailleurs sa série la plus connue met en scène un salaryman japonais cherchant à mettre fin à ses jours à chaque tableau. La chose semble aisée au premier abord, mais la tâche devient de plus en plus ardue, les solutions devenant de moins en moins logiques et requérant un effort intellectuel quelque peu poussé. Plusieurs titres émaillent la série, en téléchargement direct ou en Flash, mais le deuxième épisode demeure le plus plébiscité.
Dans la série, on n'oubliera pas de mentionner Frozzd, avec son cosmonaute évoluant sur de des planetoïdes, http://www.venbrux.com/execution/Execution.zip et son caractère politique ou encore Deaths, où les cadavres ne servent pas qu'à remplir le décor.

Plus récemment, Focus offrait un challenge qui a pu rebuter certains joueurs, ce qui a incité Jesse à se concentrer sur ses anciens succès et à proposer chaque semaine un prototype ou une création expérimentale, comme cette chasse au trésor, plus un prétexte il faut bien l'admettre qu'un réel coup de coeur.

vendredi 26 mars 2010

Future Wars



Future Wars est un wargame au tour par tour simplifié, clone d'Advance Wars qui dans le genre n'était pas le plus mauvais. Prenant place dans un univers-hum-futuriste, le jeu oppose deux équipes devant chacune leur tout déplacer leurs unités afin de capturer des points névralgiques ou d'attaquer les assaillants. Première distinction avec le titre de la Gameboy, la 3D a pris le pas sur la 2D, mais cela ne change pas grand chose, d'autant que la caméra n'est pas aussi mobile qu'elle aurait due. Ensuite, bah...c'est une copie carbone, dans le principe en tout cas, avec une carte à traverser pour arriver à ses objectifs ou des points à défendre...Heureusement, tout l'intérêt réside dans l'aspect stratégique ( plutôt dans les graphismes ) et cela devrait réjouir ceux qui s'intéressent au genre. L'histoire est surtout prétexte à montrer des dessins fixes ( et assez sommaires ), style manga, ponctués de dialogues écrits à l'ancienne...Bref, c'est surtout destiné aux purs et durs mais il faut reconnaître qu'une fois commencé, on a envie de progresser, malgré le manque de rebondissements...Petit reproche, le jeu est proposé à 38 € et avec sa réalisation d'un autre âge ( mais ce qui lui permet de tourner sur de vieilles machines ) et son manque d'originalité, ça fait un peu cher du kilo-octet. Attendez les soldes!

jeudi 25 mars 2010

Love



Enfin! Le très très prometteur Love vient de sortir après de longs mois de développements. Très attendu par la communauté de gamers, ce MMOG se distingue par son environnement généré aléatoirement et déformable, où se livre une bataille féroce entre l'équipe "humaine" et l'AI, pour la défense de son territoire. La coopération est à l'ordre du jour, puisque seules les deux tribus s'affrontent en même temps, défendant un monolithe autour duquel peuvent être construits habitations, souterrains ou abris divers. Aux protagonistes de choisir leur rôle et d'attaquer l'adversaire, dans des batailles épiques et démesurées ( jusqu'à 400 personnes/serveur ).
Le site de Eskil Steenberg détaille le gameplay ( factions en place, terraforming, interaction avec les autres habitants...) mais reste assez vague sur le concept précis du jeu, qui offre avant tout une expérience inhabituelle pour le joueur moyen( on est très loin d'un Team Fortress ). Eskil, le créateur, a délibérément choisi de rendre son titre payant par abonnement ( voucherware?) mensuel de 10$ et incite vivement les potentiels acheteurs à essayer le client avant de procéder à l'achat, non pour l'appâter mais pour vérifier qu'il tourne sur leur machine.

mardi 23 mars 2010

Duel Toys 2



Duel Toys 2 est enfin sorti après une bonne année de développement. Ce jeu de baston qui reprend beaucoup à la série des Street Fighter met en scène des personnages connus ou inspirés des classiques du genre ( Ryu, Chun-Li, Scorpion mais aussi Batman ou Wolverine ou encore Snake de MGS, tant qu'à exploser les copyrights, autant y aller franchement ), ainsi que des création originales ( Mickael Jackson n'en n'est pas une ). Le jeu a la bonne idée de proposer un mode scénario, où le joueur doit récolter des badges pour débloquer des nouveaux protagonistes et parfaire sa réputation. Bon ça reste assez sommaire mais ça ajoute du piquant à la progression, d'autant que chaque adversaire dispose comme le héros de trois personnages interchangeables. La réalisation est assez réussie, les décors et le design général cohérents, pour un fangame c'est assez réussi.
Question combats, si l'on opte pour le clavier, on se retrouve confronté au limitations habituelles. Heureusement, le nombre de coups n'est pas si important et à part pour les super attaques, les combos et coups spéciaux sont assez faciles à enchaîner. Evidememment, ce qui fait l'attrait du titre de Jose Henrique, ce sont les possibilités des combats, car voir s'affronter les combattants de licences différentes ( sous forme de figurine certes ) est l'occasion de sentir son coeur de fan battre de nouveau. Qui n'a jamais rêvé d'une bataille Darth Vader/Sub Zero? Bon, personne, mais en tout cas c'est maintenant possible ( je ne parle pas de Mugen qui offrait les mêmes possibilités, sans le côté RPG ) et sans bourse délier, ce qui semble logique vu le nombre d'emprunts. Une petite réussite, bien loin de la débauche next gen des nouveaux canons du genre mais néanmoins très distrayant.

Imperfect Balance



Suite au succès de Perfect Balance ( 1 et 2 et plus si affinités...), Ttursas vient de sortir la suite logique de ces jeux "physiques": Imperfect Balance. Alors que les titres précédents se focalisaient sur l'équilibre à atteindre et l'immobilité, ici c'est l'anarchie, le désordre et l'anéantissement qui sont à l'honneur: Au lieu d'essayer de maintenir en équilibre différentes pièces géométriques, le joueur devra faire sortir de l'écran les éléments disséminés à l'écran, à l'aide d'autres objets, inertes ou mobiles. La recette a déjà été appliquée auparavant mais il faut avouer que l'on replonge avec plaisir et un peu de masochisme dans ces puzzles qui mettent à l'épreuve les nerfs et la matière grise.
A fur que les secteurs se débloquent, des nouveaux défis surviennent: gravité contrariée, blocs fragilisés ou plus solides...sans compter les bonus à collectionner, apparaissant selon la virtuosité avec laquelle a été rempli la mission. La durée de vie est plutôt longue, la difficulté est exponentielle bien évidemment, personnellement j'y prend plus de plaisir qu'avec d'autres titres qui ont tendance à être rébarbatif dès le 5ème tableau. Pour ne rien gâter, graphiquement c'est irréprochable et si tout va bien cela va bientôt débouler sur Iphone, Ipod et peut-être Ipad.

lundi 22 mars 2010

Dormir=mourir



Voilà le jeu qui fait du bruit dans Landerneau videoludique et indépendant, le très attendu successeur de Primrose et Gravitation...Sleep is Death. Annoncé depuis quelques semaines et disponible le mois prochain ( et un peu avant en pré commande ), le titre de Josan Rohrer est un jeu d'aventure énigmatique et révolutionnaire.
Pour résumer, le protagoniste principal évolue dans un environnement complétement étranger, où il pourra interagir avec le décor ou les personnages alentours. Enfin, presque, puisque cela se joue uniquement à deux: En fait, un joueur occupe la place de protagoniste principal, l'autre réagit, soit en suivant son scénario, soit en improvisant, les deux devant respecter un délai de 30 secondes pour chaque action. Le slideshow de présentation est plus éloquent et l'on se rend compte des possibilités offertes, l'interaction est une des plus vastes jamais proposée et surtout il ne s'agit plus de résoudre une énigme, mais bien d'évoluer dans le cerveau de son partenaire/adversaire.
Pensé comme un jeu artistique mais élaboré comme un véritable jeu commercial, Sleep is Death se permet également de ne proposer qu'un mode en connexion locale à l'heure où les serveurs mondiaux dégueulent de MMORPG ou de FPS. Jason explique avoir eu de mauvais échos avec l'un de ses anciens titres ( Between ), plus apprécié selon lui entre amis qu'avec des "étrangers".
Toujours est-il que l'on attend avec impatience la sortie de ce qui risque de devenir LE sujet de discussion indie de ces futures semaines, pour peu toutefois de délier sa bourse et de la délester de 9$ ( en pré commande ) ou d'attendre sagement la sortie et de payer...14$!
Signalons qu'une seule licence permet à deux utilisateurs d'en profiter. A voir le compte rendu de Brandon Boyer, qui raconte et présente une des aventures vécues avec Rohrer, un tant soit peu NSFW.

vendredi 19 mars 2010

Avant le week-end...

L'actualité est plutôt pauvre en ce moment et pour ceux qui s'apprêtent à profiter des jours meilleurs ( pour jouer ), voici quelques infos à la volée, en attendant les prochaines sorties:

Desktop Dungeons se voit attribuer une nouvelle version ainsi que de nouveaux tilesets ( cette mise à jour permet l'importation de ses propres décors. Le jeu en est toujours à sa version 0.051 ( c'est dire s'il reste du boulot ), mais ce rogue like lite est très prenant et surtout assez difficile. La mort est souvent au coin d'un couloir, pour peu que l'on s'attaque à plus fort que soi. Plus subtil qu'il n'y paraît, le titre de QFC Design est une vraiment une très bonne expérience, nous vous tiendrons informés des futures avancées promises par son designer, Rodain Joubert.

Iji passe quant à lui en version 1.6. Ce fantastique clone de Metroïd ( et pourtant si éloigné ) voit quelques bugs corrigés et améliorations apportées. Dans l'archive, chacun pourra trouver la musique au format mp3, mais celle ci est disponible également en haute fidélité ici. A signaler que Daniel Remar a mis à jour également Hero et que tous ses autres jeux sont disponibles sur sa page, dont l'hystérique Garden Gnome Carnage.

Rayon dinosaures, passons à Sixty Five Million and One BC, sorti déjà il y a quelques temps mais qui mérite un petit coup de projecteur. Pour 10$ ( environ 7,5 € ), ce jeu vous entraîne à l'ère préhistorique, dans la peau reptilienne d'un velociraptor investi d'une mission après la chute d'une météorite qui causerait l'extinction de l'espèce...s'il n'intervient pas rapidement. La rapidité est d'ailleurs sa qualité première, en plus de violents coups de dents ou de queues. Rempli d'humour et de dialogues décalés, voilà un titre plutôt réjouissant.

Pour terminer, Hive propose Umbrella Adventure, qui n'est pas un spin off de Resident Evil, mais bien un énième jeu de plateforme qui se démarque par une réalisation sans accrocs et un joli univers bicolore, bucolique et effrayant à la fois. Vous incarnez une marmotte (?) à la recherche des gâteaux (?) volés par les abeilles (???), aidé par un canard en plastique ( wtf?) et armé d'un parapluie ( omg ). Très classique dans son déroulement, le jeu innove par son humour et se montre attachant par la diversité des situations et des aptitudes que le personnage acquiert au fur et à mesure. Ce jeu n'a pas été récompensé à l'IGF cette année mais aura profité d'une mise à jour bienvenue pour l'occasion.

mercredi 17 mars 2010

Des news de Cortex Command

Cortex Command - Zombie Cave Gameplay from Data Realms on Vimeo.



"Loin d'être fini". Voilà ce qui résume Cortex Command, dont on reparlera à l'occasion, récompensé l'an dernier à l'IGF et toujours en progrès ( le build 23 est disponible ) depuis plusieurs années. Aux dernières nouvelles, le mode campagne est en passe d'être implémenté, jusqu'alors le jeu se résumait à un champ de bataille bac à sable servant à découvrir les larges possibilités d'action et le magnifique travail physique ( au détriment du gameplay, pour le moment encore imprécis, nous y reviendrons ). Une carte stratégique permet au joueur de choisir la base où il souhaite intervenir et à la manière des RTS, renforcer ses défenses ou privilégier l'offensive, au risque de perdre du terrain. Rappelons que chaque base possède son cerveau, qu'il faudra protéger à l'aide de mannequins contrôlés tour à tour, épaulé par des envois logistiques ( sur commande ). Les mannequins serviront de soldats, amis aussi à ramasser des pépites d'or ( qui serviront de monnaie ) ou à creuser des positions de défense. Seul inconvénient, l'AI est vraiment très mauvaise pour l'instant et le saut d'unité en unité pas vraiment intuitif. D'ailleurs la prise en main générale demande un certain temps d'adaptation et les fans invitent les néophytes à s'accrocher, le jeu révélant toute sa substance une fois cette barrière franchie. Sachez pour terminer que la démo n'offre pas toutes les possibilités du jeu complet et que l'achat débloque tous les modes, d'autant que le prix va augmenter à mesure que les build s'empilent. Une expérience et surtout un des projets des plus ambitieux dans le genre.

mardi 16 mars 2010

Total Anarchy ( Beta )



En attendant la sortie éventuelle de GTA Plougastel ( et son add-on, Pluie de Crêpe en Sologne ), chacun pourra se défouler gratuitement sur Total Anarchy, qui est entré en beta ouverte et disponible sur Yoyogames en téléchargement. Ce clone plutôt inspiré retourne au source de la série culte et lorgne vers le titres plus récents sur consoles portables, style Chinatown Wars. Pour l'instant, les missions n'ont pas vraiment été implémentées, le joueur se balade librement sur le terrain, braque des caisses, se fait des copains à coups de torgnoles et ramasse des flingue qu'il rend à ses propriétaires légitimes, balles après balles. Niveau réalisation, c'est vraiment un sans faute, depuis la présentation générale jusqu'aux musiques composées spécialement pour l'occasion.
On attend la sortie prochaine de Total Anarchy pour en faire la revue, mais le succès devrait être au rendez-vous.

lundi 15 mars 2010

Sword & Sworcery EP

S:S&S EP: "sworcery" @ GDC 2010 from Superbrothers: Sword & Sworcery on Vimeo.



Présenté lors la de la Game Developers Conference de San Francisco ( voir le billet sur l'IGF ), voici le titre pour mobile qui a beaucoup fait parler de lui, comme on peut s'en rendre en compte ici, ou . Et le buzz semble mérité lorsque l'on découvre ce titre de Superbrothers, Capybara Games et Jim Guthrie, pour vos iPhones préférés. Toujours en développement pour l'instant, le jeu se déroule dans un monde d'Heroic Fantasy légèrement décalé, où le protagoniste explore un superbe décor habité par des créatures pacifiques ou belliqueuses. Les premières vidéos montrent les deux phases principales d'action, l'exploration et le combat mais il faudra attendre encore quelques mois (?) avant de le voir apparaître sur l'Appstore d'Apple et délier sa bourse pour pouvoir en profiter.

"sword" S:S&S EP @ GDC 2010 from Superbrothers: Sword & Sworcery on Vimeo.

vendredi 12 mars 2010

IGF 2010: Le palmarès!

Du 9 au 13 mars se tient le douzième Indie Game Festival de San Francisco, où les acteurs majeurs du milieu se retrouvent pour aborder tous les sujets inhérents aux jeux indépendants. Comme à l'accoutumée, un jury est rassemblé pour élire les meilleurs titres sortis ou en prévision, sur toutes les plate-formes. Encore une fois, la sélection honore l'originalité et les prouesses dans chacune des catégories récompensées. Here come the winners:

Grand Prix Seumas McNally, Prix de l'excellence du design:
Monaco, par Pocketwatch Games


Inspiré par les films français de cambriolages des années 60-70, Monaco est un simulateur de "casse" où 4 joueurs ( chacun sa spécialité ) doivent se remplir les poches en déjouant les pièges sans se faire repérer.

IGF Nuovo Award:
Tuning, par Cactus


On ne présente plus Cactus qui revient à la charge avec cette fois ci un titre beaucoup plus ambitieux et visuellement très intéressant. Le renouveau du plateformeur est en marche.

Prix d'excellence visuelle, prix de l'excellence technique:
Limbo, par PlayDead


Le splendide Limbo a été plébiscité ici et il faut bien reconnaître que le noir et blanc somptueux de ce titre de Playdead a de quoi séduire. On attend toujours ce titre pour cet été.

Prix d'excellence auditive:
Closure, par la Closure Team

Closure IGF Demo Footage from Tyler Glaiel on Vimeo.



Le splendide Closure aurait bien mérité un autre prix mais celui de la musique et de l'ambiance musicale suffit à donner un coup de projecteur sur ce jeu qui se passe...dans l'obscurité.

Prix universitaire:
Continuity, par Ragtime Games


L'innovation est encore une fois récompensée avec Continuity, des étudiants de la Chalmers University of Technology en Suède. Ce mélange de plateformeur et de taquin fait preuve de prouesse technique avec une mise en scène impressionnante, présentant un personnage navigant entre plusieurs écrans.

Prix du jeu pour mobile:
Spider: The Secret Of Bryce Manor, par Tiger Style


Une fois n'est pas coutume, le joueur incarne une araignée dans ce plateformeur créatif où il faut tisser sa toile intelligemment afin de parvenir au fameux secret du manoir Bryce. Il faut un Iphone ou un Ipod Touch pour en profiter.

Prix du public:
Heroes Of Newerth, par S2 Games


Le public, plus conservateur, récompense le DotA like Heroes of Newerth de S2 Games. Le principe reste le même mais la réalisation semble sans faille et les nouveautés dans le gameplay affriolantes. Disponible bientôt, le jeu est toujours en beta.

Prix Direct2Drive:
Max & The Magic Marker, par Press Play

Max et son marqueur magique sur Wii, c'est le mariage heureux du plateformeur et du jeu physique: Un garçon a besoin de dessins magiques pour progresser dans les niveaux et le joueur a en charge les crobards en question ( pas besoin d'être Michel-Ange, de simples gribouillis suffisent ). Sympa.

jeudi 11 mars 2010

Redder



Anna Anthropy, plus connue sous son pseudonyme d'Auntie Pixelante ( Calamity Annie, When pigs fly...), revient sur nos écrans avec Redder, jouable chez Newgrounds, c'est à dire dans un joli browser. Redder, c'est l'aventure d'un(e) astronaute en vadrouille sur une mystérieuse planète rouge, en quête de cristaux disséminés gracieusement sous la surface de la terre. Présenté au départ comme un banal plateformeur, le jeu se pare d'ambition en proposant des mécanismes de switch et un discours sous-jacent que l'on devine en progressant ( il se passe de drôles de phénomènes de temps en temps ). Le terrain de jeu est assez vaste et l'aventure est automatiquement sauvegardée à chaque passage de checkpoint car, il faut bien l'admettre, le gameplay n'a rien d'innovant et il arrive de décrocher avant d'y revenir ( le twist final devrait en motiver quelques uns ).
Un petit mot sur Auntie Pixelante, créatrice dévouée à la cause du scratchware, qui a publié sur sa page une liste exhaustive de complaintes sur l'état du marché des jeux vidéo. Une vision polémique du sujet mais néanmoins intéressante et partisane, mais qui ne devrait pas nous détourner du but principal: prendre du plaisir en jouant.

mercredi 10 mars 2010

We Want YOU



(Attention, la vidéo spoilerise le jeu)

Dans le genre satire grinçante, We want YOU de la toute nouvelle compagnie Quicksand Games offre un divertissement des plus fréquentables, un savant mélange de massacres et de propagande anti-militariste.
A peine parachuté derrière les ligne ennemies, le joueur devra descendre le plus bas possible, accompagné de son unité ( qui se dispersera rapidement ), tuant au passage les soldats adverses, lourdement équipés. 10 armes ( pistolet, lance roquette, lance flammes...) sont à votre disposition pour décimer les rangs ennemis, accessibles via des tentes ou des caisses disséminées sur le terrain. De même, on refait le plein de santé dans des tentes dédiées ( le personnage principal est blessé au fur et à mesure qu'il endure un tir ) mais il faut mieux s'économiser si l'on veut avancer, quitte à "oublier" de buter le type d'en face.
D'ailleurs une fois arrivé au "bout" ( il n'y a pas vraiment de fin...car la guerre ne s'arrête jamais ), un autre mode de jeu, civil cette fois ci, vous permet de (sur)vivre l'aventure dans la peau d'un civil, devant échapper aux horreurs de la guerre. L'écran de jeu est parfois ponctué de messages de propagande ironiques à souhait, abordant tous les thèmes tabous en matière de communication militaire américaine( ou mondiale ) et c'est d'ailleurs ce qui constitue le "plus" d'un autrement petit jeu. Prochainement et suite logique, sortira des mêmes trublions le jeu "freedom" qui ne devrait pas laisser de marbre.

mardi 9 mars 2010

Spelunky



Bien que sorti depuis un petit bout de temps sur nos PC chéris ( sous Windows of course ), le Spelunky de Mossmouth va bientôt débouler sur Xbox via le XBLA. Petite piqure de rappel pour celles et ceux qui ne connaissent pas ce très sympathique titre, le joueur incarne une explorateur équipé d'un fouet, d'un chapeau et d'un nez rouge (?), à la recherche de trésors ( et de jeunes filles en détresse, bizarrement accoutrées de robes de soirée, pourtant peu pratiques dans ces souterrains infestées d'insectes et de chauves souris ) et n'a pas d'autre but que de terminer l'aventure le plus riche possible. On baigne en plus revival 8-bits, avec ses mécanismes simples et ses parcours semés d'embûches. La difficulté est progressive mais les contrôles ne sont pas pratiques au clavier et il faudra s'y habituer si l'on veut arriver jusqu'au bout. La version console se voit "améliorée", notamment au niveau graphique puisque les illustrations peintes à la main remplacent les gros pixels. Les couleurs sont très réussies et les personnages ressemblent vraiment à des héros de cartoons enfantins.
Véritablement apprécié pour ses nombreuses qualité, Spelunky se voit particulièrement suivi et les possesseurs de la console de Microsoft devraient y jeter leur dévolu prochainement, la sortie n'ayant pas encore été officialisée.

lundi 8 mars 2010

Dragondot



S'agit-il du seul action/RPG avec un cercle pour protagoniste? Peut-être bien, en tout cas NMcCoy, qui sort un nouveau jeu toutes les semaines, ne s'est pas arraché les yeux à créer des sprites détaillés. Peu importe en fait, car l'essentiel, à savoir le gameplay est préservé, même si réduit à sa plus simple expression: 2 touches ( une d'attaque, une de saut ), des combos, plusieurs cercles de couleurs différentes pour symboliser les ennemis, des pièces à ramasser pour booster son XP ou sa santé...et 25 cases à "nettoyer" pour terminer la partie. Dragondot se joue dans un navigateur et c'est parfait pour se distraire les doigts à l'heure du goûter.

vendredi 5 mars 2010

Vendredi WIP

Quelques vidéos de jeux en développement, pour le plaisir et en attendant le week-end.

Polo
Un gentil Plateformeur aux graphismes 8-bits, dont on attend le nouveau moteur.


Hydorah
Un Schmup très classique mais prometteur, réminiscent de Salamander.


Sword of Legends
Un Side scrolling RPG/Action, fortement inspiré des Wonder Boy post premier épisode. Alléchant.



Xeno Fighters EX-R

Autre Schmup, cette fois-ci vertical, qui rend hommage aux classiques du bullet hell.

jeudi 4 mars 2010

SteamBirds



Armor Games héberge la nouvelle production du studio AllStar, à savoir SteamBirds, jeu de combat aérien historique se jouant au tour par tour. Vous contrôlez un avion des débuts de l'aviation ( ce qui évolue mission après mission ) en pleine bataille contre des aviateurs ennemis ( et drones pour l'entraînement ). Le système du tour par tour est plutôt originale pour ce genre autrement popularisé par les simulations de vol, mais le principe reste le même, à savoir choix du combattant ( plusieurs avions sont contrôlables sur plusieurs missions ) et de l'action ( attaque, défense...). Chaque carte offre une liberté de mouvement assez grande, contrairement aux déplacements, limités selon les phases.
Pour épicer ce qui aurait n'être qu'un simple passe-temps entre deux réunions barbantes, vous aurez droit à ces petits plus attendus, comme des boss coriaces, des power-ups et des capacités spéciales. L'environnement historique se veut, dans la mesure d'un jeu pour navigateurs, assez riche et chacune des missions se joue dans un contexte bien précis. Des étoiles récompensant les batailles heureuses permettent d'augmenter son rang et motiveront certainement ceux qui n'y trouvent qu'un intérêt limité. Il manque un léger souffle épique aux batailles, ce qui est dommage car cela aurait vraiment pu donner un jeu excellent, en tout cas la réalisation globale est satisfaisante et les situations de plus en plus exigeantes. A voir.

mercredi 3 mars 2010

Lethal Judgment HD



Le studio indépendant B-Games annonce la sortie de la démo de son titre phare, Lethal Judgment, cette fois ci en version Haute Définition ( 720 p ). Ce shmup très classique a subi un bain de jouvence et offre un spectacle pyrotechnique à nos yeux habitués aux gros pixels en trois couleurs. Le principe reste le même, tout flinguer, bien à l'abri dans son vaisseau qui peut améliorer son armement en récupérant des bonus ( ou le détériorer au moindre impact ). Il est possible de changer ses canons durant l'action et même de passer en mode "Fury" pendant un court laps de temps, histoire de percer les lignes ennemies sans trop se prendre de tirs.
Plutôt bien réalisé et finalement assez addictif, c'est un petit plaisir que l'on peut se permettre et un bon moyen de relâcher la pression entre deux dossiers. Disponible pour Pc Windows et XBOX Live Indie.

mardi 2 mars 2010

CastlevaniaRL



Le site Slashie.net, spécialisé dans les Roguelike, fangames ou pures créations, vient d'annoncer la mise à jour de CastlevaniaRL, qui passe donc à la version 0.71. Peu de bouleversement, mais c'est l'occasion de parler de ce titre, qui à l'instar de DoomRL ou de ses petits confrères contente les très nombreux suiveurs du titre de Konami. Reprenant l'interface classique du genre ( caractères ASCII, menu détaillé et raccourcis touches ), le jeu met un scène un personnage principal ( à vous de le personnaliser, quitte à puiser dans la mythologie Castlevaniesque ), à "élaborer" succintement avant d'entrer en scène, à savoir aux abords du château de Dracula. Comme dans la saga originale, le personnage principal peut changer d'armes et utiliser les objets à disposition et se frayer un chemin parmi les monstres, morts-vivants, vampires et même la mort qui lui obstrue le passage vers son adversaire final. Particularité ici, l'interface graphique a été travaillée, de vrais sprites et décors s'affichent plutôt que les traditionnels ù @ ou $, ce qui rend le jeu plus abordable voire même confortable pour ceux un peu rebuté par ce système.
Le tutorial est à suivre impérativement sous peine de nombreuses morts, car il ne s'agit plus de sauter sur des plate-formes et fouetter tout ce qui bouge, il va falloir également composer avec le terrain et la stratégie des adversaires, car tout se joue au tour par tour. Vivement recommandé, en tout cas pour les amateurs du genre plutôt que pour les puristes de la série.

lundi 1 mars 2010

Drone



Pas encore terminé, le Drone de David W. Wilson arrive pourtant vers sa phase finale avec une démo aboutie proche du résultat escompté. Pour moins d'une dizaine de Mo, chacun pourra s'essayer au schmup, au RTS, au Tower Defense et le tout en HD, s'il vous plaît. Après un bref mais édifiant tutorial, le joueur est invité à commencer sa base, construite au gré des missions. Chaque tour, le drone éponyme pourra soit s'armer jusqu'aux dents, soit se construire une base automatisée pour défendre son territoire/ résister aux vagues d'ennemis. Les victimes du carnage rapportent quelques devises permettant d'améliorer son arsenal ou d'ajouter quelques bâtiments. En plus des sacro saintes tours à canons, sont présents plusieurs édifices originaux et ultra efficaces: usines de bots, robots récupérateur d'argent, plots de défense, tourelles et ho ho, des véhicules dans lesquels le drone pourra monter et dézinguer l'adversaire, plus efficacement qu'avec son arsenal. L'armurerie est elle plutôt classique, de la hache aux fusils e tailles croissantes.
Le principal attrait, le jeu est basé sur ce concept, est que l'on peut accéder à la victoire sans tirer un seul coup de feu ou sans construire un seul bâtiment: En effet, chacun peut privilégier sa méthode, et d'ailleurs les achievements en tiennent compte. La réalisation est superbe et le design, très simple, se montre à la hauteur, pour peu que l'on apprécie le style. Les contrôles manquent un peu de finesse ( les flèches pour se déplacer, la souris pour interagir...), d'autant qu'il faut jongler avec les menus pour construire ou se constituer une réserve de munitions.
Voilà une très bonne surprise et surtout un divertissement assez long pour peu que l'on s'en donne la peine, avec 5 arènes en tout et 16 ennemis différents, à dézinguer avec des dizaines d'armes et de structures.